• À Ploërmel, le retrait de la croix qui surplombe la statue du pape Jean Paul II érigée sur une place publique relance le débat sur la laïcité et interroge sur sa définition.

    Le 25 octobre 2017, le Conseil d’État, la plus haute juridiction de l’ordre administratif, a fait injonction à la commune de Ploërmel de procéder au retrait de la croix surplombant une statue du pape Jean Paul II, au nom de la neutralité des personnes publiques à l’égard des cultes. Une décision qui illustre le refus de toute présence du religieux dans l’espace public. (...)

     

    https://fr.aleteia.org/2017/10/30/signes-religieux-le-paradoxe-de-la-laicite/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr


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  • Quelques statistiques...

    Ont séjourné cet été au sanctuaire dans le cadre d'une activité bénévole...

    Nombre de bénévoles cet été : 214 (156 filles/ 58 garçons)

                  de séminaristes : 31
     
                  de prêtres : 13
     
                  d'évêque : 1

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    L'histoire se déroule à Ploërmel en Bretagne. En 2006, la municipalité décida d'installer dans la ville une statue de Jean-Paul II avec une arche et une croix. La Fédération de La Libre Pensée, combattante infatigable de la lutte contre les signes chrétiens défigurant notre beau pays entama une bataille juridique pour faire disparaître cette horreur.

    De tribunaux en tribunaux, d'appel en appel, d'enc… de mouches en enc… de mouches, l'affaire traîna. Finalement, et en dernier ressort, le Conseil d'État trancha. La croix doit être enlevée dans un délai de 6 mois. 

    Mais la statue pourra rester. Ainsi que l'arche. Sur que les juifs de Ploërmel vont être contents…

     

    http://www.atlantico.fr/decryptage/avez-six-mois-pour-enlever-cette-croix-ainsi-parla-conseil-etat-benoit-rayski-3206402.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1509086584


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    Chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine celte. N’est-ce pas, pour les catholiques, une occasion à saisir pour redécouvrir la Toussaint ?

    Il y a plus de 2500 ans, les Celtes célébraient, le 31 octobre, leur Nouvel an, la fin des récoltes, le changement de saison et l’arrivée de l’hiver.
    Cette cérémonie festive, en l’honneur de la divinité Samain (dieu de la mort), permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Ce jour-là, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient : selon la légende, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.
    Cette fête est conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore, de carnaval. Elle s’implante ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle où elle connaît, aujourd’hui encore, un immense succès. Halloween traversera ensuite l’Atlantique et arrivera en France essentiellement pour des raisons commerciales.
    « All Hallows Eve » ?
    Etymologiquement, « Halloween » vient de l’expression anglaise « All Hallows Eve »?, qui signifie « veille de la Toussaint ». N’y a-t-il donc pas là, pour les catholiques, une occasion de redécouvrir la Toussaint ?
    Il est, bien entendu, difficile de comparer Halloween à la Toussaint. Ces deux fêtes sont en effet, si l’on y réfléchit, totalement contradictoires.
    La « vraie lumière »
    Halloween est avant tout un prétexte pour « faire la fête » et oublier les longues soirées automnales, souvent pluvieuses et tristes. La Toussaint, elle, est une fête beaucoup plus recueillie, « intérieure ». L’Eglise nous libère de cette peur de la mort en insistant, au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Elle recentre sur le Christ, vainqueur de la mort.
    Quelques passages d’ Évangile peuvent d’ailleurs éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).
    Fête de la peur et communion
    Halloween est une fête de la peur. Les enfants « s’amusent » à se faire peur (aux autres et à eux-mêmes). La Toussaint, au contraire, est une fête de la communion, communion avec les saints, le 1er novembre, et avec les morts, le 2 novembre. Communion de tous par et avec un Dieu d’Amour. Être en communion de pensée, par la prière, c’est être en lien, en
    relation, en sympathie avec les autres. A contrario, cultiver la peur, c’est s’éloigner des autres, s’isoler d’eux, se replier sur ses peurs.
    « Négatif » et « positif »
    Halloween est une fête du négatif : la peur, la frayeur, la mort anonyme, l’angoisse.
    La Toussaint, elle, est une fête du positif : les saints, la proximité avec les morts de sa famille, la mémoire des autres. Les saints ont des individus qui, soucieux de suivre l’Evangile, ont aimé les autres, se sont dévoués corps et
    âme pour l’humanité souffrante. Ils sont des modèles de vie.
    Alors que faire ? Sans doute redonner éclat à la Toussaint, fêter avec plus de joie et de dignité ce grand jour. Et expliquer à nos enfants qu’Halloween, c’est juste pour s’amuser !

    Trick or treat
    Les enfants ont l’habitude, la nuit d’Halloween, de passer de maison en maison et de demander des bonbons en disant “trick or treat » ? : ils échangent une protection contre un “mauvais sort » ?
    contre un bonbon.
    L’expression anglaise Trick or Treat (Courir l’Halloween en français) provient d’une vieille coutume européenne qu’on appelait souling. Des mendiants allaient de village en village en demandant des soul cakes (gâteaux de l’âme) qui étaient faits de morceaux de pain carrés avec des raisins secs. S’ils recevaient beaucoup de gâteaux, ils promettaient beaucoup de prières pour les âmes des parents défunts du donneur.
    On croyait que les âmes des défunts restaient encore un moment dans leur corps et que des prières, même par des étrangers, pourraient garantir le passage de l’âme vers le Ciel.

    Source : Gratiane DORLANNE, diocèse de Valence


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