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     Dans la chapelle Notre Dame...

    Repas pris en commun dans une ambiance détendue

     

     

     

    Vaisselle commune

     

    Montée du grand escalier à genoux au petit matin ( de préférence sous la pluie)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enseignements et discutions

     

     


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  • 31 décembre 1659 : Décès du Bx Alain de Solminihac, évêque de Cahors

    Evêque "malgré lui", Alain de Solminihac aura pendant les 21 années de son épiscopat une préoccupation essentielle: introduire et faire appliquer dans le diocèse les décrets du concile de Trente. Pour cela il sera évêque "itinérant", accordant beaucoup de soin aux visites pastorales. Jean-Paul II le béatifia en 1981.

    https://www.cahors.catholique.fr/eglise-pratique/temps-forts-celebrations-sur-l/alain-de-solminihac/article/alain-de-solminihac-un-prelat

    "À Mercuès près de Cahors, en 1659, le trépas du bienheureux Alain de Solminihac, évêque de Cahors, qui s'appliqua à corriger les mœurs de son peuple par ses visites pastorales et s'efforça par tous les moyens, avec un zèle apostolique, de rénover son Église" ( martyrologe)


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  •  Le 29 décembre 1170, l'archevêque Thomas Becket (52 ans) est assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry pendant qu'il célèbre les vêpres. C'est l'épilogue d'une amitié entre le prêtre et le roi Henri II qui s'est transformée en haine

    Thomas Becket ou Thomas de Londres comme on l'appelait alors, naquit probablement en 1118 dans une famille de la bourgeoisie londonienne qui connut des revers de fortune. Le soutien d’un de ses parents lui permit de faire de brillantes études à Paris. Il entra au service de l'archevêque Thibaud de Cantorbéry qui lui fit faire d'intéressants voyages à Rome (1151-1153) et aux écoles de Bologne et d’Auxerre où l’on formait des juristes. Finalement il se lia avec le futur Henri II Plantagenêt, qui, un an après son accession au trône d’Angleterre, le nomma chancelier d’Angleterre, après que l’archevêque l’eut nommé archidiacre de Cantorbéry.

    Thomas, fastueux ministre, seconda efficacement Henri II dans son œuvre générale de restauration monarchique après les troubles du règne d'Etienne de Blois (1135-1154). L'Eglise d'Angleterre avait profité de cette période de faiblesse pour sortir de la soumission où la tenait jadis la monarchie normande, pour conquérir ses « libertés » que le Roi entendait rogner. Croyant trouver un auxiliaire docile en son chancelier, Henri II nomma Thomas archevêque de Cantorbéry (mai 1162), réunissant entre les mêmes mains la chancellerie et une province ecclésiastique qui comprenait dix-sept des dix-neuf diocèses anglais. Thomas qui avait reçu en deux jours l’ordination sacerdotale et le sacre épiscopal, abandonna sa charge séculière, changea sa vie du tout au tout et se voua sans réserve à la défense des droits de l'Eglise. Lorsqu’en janvier 1164 Henri II voulut imposer à l’Eglise les Constitutions de Clarendon qui prétendaient revenir aux anciennes coutumes du royaume contre le droit canon, Thomas Becket fut un adversaire résolu. Après de multiples péripéties juridiques où l’archevêque-primat fut trahi par ses confrères d’York et de Londres, il dut s'exiler en France où il demeura six ans (1164-1170), notamment à l'abbaye cistercienne de Pontigny où il s’imposa l’observance monastique. Lorsqu'il rentra dans sa patrie après une paix boiteuse conclue à Fréteval dans le Maine (22 juillet 1170), les difficultés recommencèrent d’autant plus qu’avant de s’embarquer il avait frappé de suspense tous ses suffragants plus ou moins coupables de rébellion contre lui  (1° décembre 1170).

    Une phrase ambiguë d'Henri II (« N'y aura-t-il donc personne pour me débarrasser de ce clerc outrecuidant ? ») amena quatre chevaliers normands à assassiner l'archevêque dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.

     

    En 1159 Thomas Becket avait été pèlerin de Rocamadour en accompagnant le roi Henri II

    Une pièce de théâtre en vers et prose de T.S. ELIOT a été consacrée à cet assassinat : "meurtre dans la cathédrale"


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  •   Fête des saints Innocents, martyrs, c’est-à-dire des petits enfants qui furent massacrés à Bethléem de Judée sur l’ordre du roi impie Hérode, pour que périsse avec eux l’enfant Jésus. Dès les premiers siècles de l’Église, ils ont été honorés comme martyrs, car ils sont les prémices de tous ceux qui devaient verser leur sang pour Dieu et pour l’Agneau de Dieu. (martyrologe romain)

    Le Massacre des Saints Innocents

     

    Cet événement n’apparaît que dans l’Evangile de saint Mathieu, puis dans le Protévangile de Jacques le Juste, apocryphe du IIème siècle. La Légende Dorée de Jacques de Voragine (1228 – 1298) assura la diffusion du culte des Saints Innocents en Europe.

    Des Mages (Rois pour plusieurs Pères de l’Eglise) à la recherche du Roi des Juifs qui venait de naître, interrogèrent Hérode le Grand (Hérode d’Ascalon) roi de Judée sur le lieu de naissance de ce nouveau-né. Ce dernier les envoya à Bethléem, ville annoncée par le Livre du Prophète Michée comme lieu de naissance du Messie, les priant après l’avoir trouvé de revenir afin que lui aussi puisse aller lui rendre hommage. 
    Avertis par un Ange de ne pas repasser par Jérusalem, les Rois Mages regagnèrent leur pays par un autre chemin. Hérode se voyant trompé, envoya ses soldats à Bethléem pour y tuer tous les enfants de 2 ans et en-dessous, espérant ainsi faire périr un éventuel concurrent temporel..

    La mort de ces enfants accomplissait la prophétie de Jérémie.

    Après de départ des Mages, un Ange avait averti Joseph du massacre qui se préparait et lui avait ordonné de fuir en Egypte avec sa femme et l’enfant. 

    LES SAINTS INNOCENTS sont fêtés le 28 décembre et honorés comme des Martyrs car ils furent les précurseurs de tous ceux qui allaient périr pour affirmer leur foi.


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