• 30 novembre : Saint André, apôtre

     

    30 novembre : Saint André, apôtre

    André est né à Bethsaide, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Il est pêcheur, comme son frère Simon. Ils vivaient- sûrement une vie paisible, en harmonie avec Dieu et heureux de leur travail. C´est Jean le Baptiste qui bouleverse en premier le calme de la Galilée de l´an 30. Il appelle au baptême de pénitence. André, assoiffé de Dieu, avait entendu la prédication de Jean. Sans doute avait-il reçu le baptême et était-il devenu l´un de ses disciples. Entendant la voix désigner Jésus: “Voici l´agneau de Dieu”, André suivit son Seigneur, pour ne plus le quitter.

    André est un Juif de Galilée et le deuxième apôtre de Jésus cité par Matthieu et Marc. Dans l’Évangile selon Jean, il fait en revanche partie des deux premiers disciples appelés et c'est lui qui va trouver Simon, pour le conduire à Jésus. Pour cette raison, la tradition ecclésiastique lui donne le titre de « Protoklite » ou « Premier appelé ». Le baiser des deux frères Pierre et André est devenu le symbole de la marche vers l'Unité des Églises d'Orient et d'Occident

    Saint André se distingue par la grande solidité de sa foi et par sa confiance. Lorsqu’il travaille avec Simon au bord du lac de Tibériade, Jésus les appelle à quitter leurs filets: “Suivez-moi, je vous ferai pêcheurs d’hommes.” La réponse des deux frères est spontanée et totale : ils choisissent le Seigneur Jésus comme leur maître et abandonnent tous leurs biens pour le suivre. Ils renoncent au désir de posséder. Ils sont les premiers à suivre Jésus avec une confiance absolue, sans même l´avoir vu accomplir un miracle ni avoir entendu aucune promesse.

    A l’occasion de la fête de Saint André, le 30 Novembre 2009, Benoît XVI a adressé un message au Patriarche œcuménique de Constantinople. Le Saint-Père a rappelé que la commémoration de Saint André, patron de ce patriarcat, “doit encourager tous les chrétiens à répondre aux grands enjeux du moment, aux problèmes de plus en plus complexes qui se posent à la chrétienté”
    Chrétien de la première heure, la personne de Saint André représente un fort symbole de l’Eglise-mère en Terre Sainte et un modèle pour les chrétiens d’orient dont la foi et la pratique religieuse sont aujourd’hui soumises à de multiples défis. Mais le saint apôtre donne également à chacun de nous l’exemple d’une vie donnée par amour du Christ.

     

    André a donné son nom à une croix en X qui fut celle de son supplice.

     

    Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin (Asie Mineure).

    Les prêtres de l'Achaïe (Grèce) prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix, il dit : « Si je craignais ce supplice, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.

    Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. » Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la croix, il s'écria d'une voix forte :
    « Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m'a sauvé. »

    Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint André. Le saint, du haut de sa croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.

     

     


  • Commentaires

    1
    Guen
    Mercredi 30 Novembre 2016 à 17:48
    Jamais autant de martyrs que de nos jours. Préoccupant. Cf le Père Hamel par exemple
      • Az 44
        Mercredi 30 Novembre 2016 à 22:13
        J'aurais jamais cru ça possible au XXEME siecle et dans notre douce France.
    2
    Segolene
    Mercredi 30 Novembre 2016 à 19:32
    On est pas mal à avoire vraiement peur de ce qui arrive chez nous. Prier Prier sans cesse
      • Zone Y
        Dimanche 4 Décembre 2016 à 15:43
        La nature à horreur du vide. A force de déserter nos églises, de se profaniser dans l'Eglise... Chansonnette à la place des cantiques. ... la messe pas obligatoire... voilà. .. "d'autres " ocuppe le terrain. Quelques part bien fait pour nous.......

        .
    3
    Soeur Julie
    Lundi 5 Décembre 2016 à 20:46
    ST ANDRÉ PRIEZ POUR NOUS AVEC VOTRE COURAJE DEVANT LA MORT BESOIN DE ÇA DANS UN MONDE TERIBLE
    AMOUR À TOUS
      • Soeur Josette
        Lundi 5 Décembre 2016 à 21:22
        ????????!!!!!!!
        J'en perds mon latin, comme diraient les merveilleux jeunes abbés de la Communauté Christ Roi
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