• On me demande parfois : "pourquoi laissez vous tous ces posts sur votre blog ?"

    C'est une option que j'ai prise dés le début . Pour tout dire je peux même assurer que je n'ai supprimé en tout et pour tout seulement deux posts depuis la création de ce blog dans les premières semaines ( tous deux inappropriés :l'un érotique et l'autre violemment insultant envers certaines catégories de personnes) . Bien sûr ils n'ont pas tous le même intérêt certains font sourire ou rire, d'autres nous apprennent quelque chose...

    Le but de ce blog c'est de parler du pèlerinage de Rocamadour ( mais pas que) et de permettre même à ceux qui sont loin de participer d'une certaine manière à sa vie, peut-être même d'apprendre à le connaître. Le développement de ce pèlerinage qui connait vraiment une nouvelle vitalité depuis quelques années, passe par le dépassement de ses limites purement territoriales et quercynoise car ce n'est pas simplement un site remarquable du Lot c'est un grand pèlerinage de l'Eglise. Il passe même par une prise en compte de toute son histoire. Le XIIIème siècle a été son siècle d'or mais il continue aujourd'hui...et ce qui s'y passe maintenant est aussi précieux pour nous que ce qui s'y passait il y a plusieurs siècles.

    Rocamadour c'est la plus petite paroisse du diocèse à avoir un prêtre résident ( et même plusieurs résidents). Une paroisse de 650 habitants n'a plus de curé résident depuis longtemps. Mais Rocamadour c'est surtout un très ancien lieu de pèlerinage qui accueille chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs ( touristes et pèlerins confondus car on  sait bien sur le parvis que les touristes deviennent au moins pendant un moment des pèlerins et que les pèlerins ne boudent pas les beautés du lieu) . C'est la raison pour laquelle le diocèse de Cahors fait l'effort de maintenir en ce lieu une présence religieuse forte : un recteur et son chapelain ainsi que du personnel laïque avec le renfort pendant l'été de bénévoles dont plusieurs séminaristes . Mgr l'évêque de Cahors a tenu a bien distinguer la paroisse du pèlerinage ( meme si le recteur est aussi le curé de la paroisse) encore plus que par le passé en dotant le sanctuaire de statuts qui lui sont propres ( comme le demande le droit canonique)

    Mon blog et mon compte Facebook contribuent donc pour leur part à faire connaître le pèlerinage et veut ouvrir à chacun une possibilité d'information et de participation ( il y a aussi un site et une page Facebook du sanctuaire), c'est pour cela que dans la mesure du possible je laisse tous les posts ( sauf 2 jusque à maintenant) me réservant bien sûr d'effacer ceux qui dépasseraient les limites.

    On me demande si je connais ceux qui écrivent ? Quelques un oui, plusieurs amis prêtres, mais pas la plupart et c'est encore une richesse de ce blog de regrouper des personnes qui ne se connaissent pas.


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  •  Un site exceptionnel. La première surprise de Rocamadour (Lot), c’est le site lui-même. Un endroit improbable, un entassement minéral toujours à deux doigts de perdre l'équilibre. Un vieux dicton qualifie notamment cet amoncellement : « Des églises sur les maisons, du château sur les églises. » Ici, c'est la falaise qui a la préséance sur toute construction humaine. Bienveillante ou menaçante, danger ou protection, le site lui doit sans doute son nom : la « rocca majour », la « roche majeure ». Contre toute logique, les bâtiments principaux, ceux  des sanctuaires, n’ont pas été déposés au sommet de cette énorme muraille naturelle mais sur une étroite terrasse située à mi-hauteur. La cité religieuse s’agrippe littéralement à la paroi du canyon de l’Alzou, à la verticale absolue d'un village qui, lui, a la particularité de s'être organisé autour d'une seule rue !    

    Les origines de Rocamadour. Elles sont assez mystérieuses car très anciennes et ne sont plus documentées par aucune archive subsistante à cause des guerres dites « de religion » du XVIe siècle. Rien ne nous permet plus de connaître les raisons qui poussèrent des pèlerins, au moins à partir du IXe siècle, à venir, parfois de fort loin, pour prier dans ce paysage solitaire et difficile d'accès. Outre les lieux, seule nous reste la légende, habituellement le moyen de rapporter une réalité qu’on ne comprend plus. Le site ne s’est pas organisé en un jour, il est le produit d’une histoire. Qui est arrivé le premier? Sans doute un ermite, puis d'autres à sa suite, ou simultanément. L’endroit, appelé « Val ténébreux » était tout ce qu'ils pouvaient désirer pour mener leur vie de prière et de solitude : un espace immense à l'abri des regards, une rivière et des grottes creusées dans une falaise bien exposée à la lumière. Une cloche du VIe siècle nous donne un premier repère historique. L’érémitisme a été la première forme de vie consacrée ; et des disciples s’étant regroupés autour des ermites, elle a évoluée en monachisme (du grec : « monos », seul, solitaire). Les premiers monastères ont ainsi été des regroupements d'ermitages, ce qui est encore la caractéristique des abbayes de Chartreux.   (...)


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    Pour fêter le solstice d’été et rendre hommage au soleil, on allume des grands feux de joie depuis la nuit des temps. Jusqu’au Concordat de 1801, c’était un jour férié. Aujourd’hui, c’est une nuit de fête populaire de la jeunesse.

    Depuis l’Antiquité, on fêtait le soleil lors du solstice d’été, quand la nuit est la plus courte et la plus douce. Au Moyen Orient, on honorait Tammuz, Dieu de l’abondance, des végétaux et du bétail. Chez les Celtes et les Germaniques, il y avait tout un rite pour bénir les moissons et récolter les herbes guérisseuses. Cette fête païenne et agraire marque un moment de plénitude de la nature, avant que la lumière ne commence à décroître. C’est donc une fête solaire et c’est pourquoi elle est placée sous le signe du feu…

    La naissance de saint Jean Baptiste

     

    De nos jours, cette fête a été christianisée en la fixant au 24 juin, fête de la naissance de Saint Jean Baptiste. Rare fête à célébrer une naissance avec Noël, elle est forcement joyeuse et chaleureuse. Les feux que l’on allume la veille au soir de la Saint-Jean sont donc une occasion de se réunir, de chanter, de danser, et de sauter au-dessus des flammes auxquelles on prête des vertus magiques : purification et protection vis-à-vis des maladies, des sortilèges et autres fléaux… Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année (...)

     

    https://fr.aleteia.org/2017/06/20/lumiere-sur-les-feux-de-la-saint-jean/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr


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  • A l'occasion de son Jubilé le recteur a reçu des amis prêtres

    dont deux de son année qui fêtent donc eux aussi 25 ans de sacerdoce

     

    dans l'escalier dit "secret"

     

    avec l'abbé Cazanave,

    professeur à l'Institut Catholique de Toulouse


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    Sous la cité éternelle repose les catacombes de Domitilla, un labyrinthe de galeries exceptionnelles, des tombes par milliers et des centaines de chambres funéraires. Alors que les archéologues restauraient le plus vieux cimetière de Rome, ils ont fait une découverte inattendue: une fresque du Christ, vieille de 1600 ans qui se trouvait dans une des chambres funéraires (...)

    http://www.lefigaro.fr/culture/2017/06/13/03004-20170613ARTFIG00168-rome-une-fresque-du-christ-vieille-de-1600-ans-decouverte-dans-les-catacombes.php


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