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Par ABB M.C le 4 Février 2017 à 11:57
Femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha
ou Bérénice.
Le nom de Véronique provient probablement d’une expression hybride, mi-latine, mi-grecque, vera icona (« véritable image »)
La première version de la vie de sainte Véronique, probablement légendaire apparaît dans un ajout latin à l’évangile apocryphe de Nicodème (Ve siècle). L’histoire de Véronique est liée à la Passion de Jésus, et plus précisément au Chemin de Croix. Elle est une de ces femmes de Jérusalem dont Luc parle et à qui Jésus aurait adressé ses dernières paroles.
Selon la tradition chrétienne, Véronique est une sainte femme juive qui aurait essuyé le visage et la sueur du Christ alors que Celui-ci s’affaisse sous la croix, lors de Sa montée au Calvaire Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont elle se servit aurait gardé l’empreinte de la face de Jésus.. Le « voile de Véronique » deviendra rapidement une des principales reliques du christianisme et sera conservée, dès le VIII siècle, à Saint-Pierre de Rome
La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face.
Plusieurs légendes sont à l'origine de ce récit:
- Le nom de Véronique qui en grec, vera icona, veut dire : l'icône authentique.
- Le linge que, dit-on, le Christ aurait envoyé au roi d'Edesse, Abgar, avec son image. A quoi la piété occidentale ajoute un élément de la quête du Graal, ou même en faisant de Véronique, l'épouse de Zachée, avec qui elle serait venue jusqu'à SoulacLa représentation de sainte Véronique n’a pas varié depuis le XIII siècle : elle est vêtue en matrone et tient devant elle, à deux mains, un fin voile portant le visage de Jésus. Par contre le visage du Christ est serein, soit portant la couronne d’épines, notamment à partir du XIV siècle.
Sainte Véronique est la patronne des lingères, des laveuses et des photographes.
Avec Véronique, faisons-nous proches de tous ceux qui connaissent la douleur de l’échec, la mort par condamnation et les railleries du peuple qu’aurait écouté un souverain détenteur de pouvoir, la maladie où un geste plein de douceur redonne espoir. Tous ceux qui sont proches des plus pauvres , des démunis ne sont-ils pas eux aussi image de Dieu ? Cela renvoie au texte du Matthieu 25, 35-36 : « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu ».
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Par ABB M.C le 2 Février 2017 à 08:12
On donne à cette fête plusieurs noms : Fête des lumières, chandeleur, fête de la Présentation du Seigneur au temple, et, en Orient : fête de la rencontre.
Cette fête rappelle que Jésus, suivant la loi de Moïse (Ex 13, 11-13), a été présenté au Temple de Jérusalem quarante jours après sa naissance et offert à Dieu. Marie se soumet au rite de purification des jeunes accouchées (Lv 12, 6-8). En entrant pour la première fois au Temple de Jérusalem, Jésus encore enfant, est déjà reconnu comme la Lumière du monde rencontrant l'humanité. C'est bien ce que l'Evangile de saint Jean évoque par ailleurs dans son Prologue : «le Verbe était la vraie lumière éclairant tout homme, en venant en ce monde.» Ainsi Jésus rencontre deux vieillards, Siméon et Anne, tout entier dans l'attente de la venue du Messie ; il rencontre les scribes qui sont subjugués par la pertinence de ses interventions ; il rencontre le Temple lui-même, ce monument où est manifestée de manière si puissante la Révélation divine.
Jésus vient : les réalités anciennes à la rencontre desquelles il se rend, peuvent désormais lui faire place car tout est juste en lui ; il sera reconnu comme Parole du Père aux affaires duquel il se doit.
A ce titre, le vieillard Siméon, prenant Jésus dans ses bras et chantant son Cantique, « Maintenant, ô maître souverain, tu peux laisser ton Serviteur s'en aller dans la paix, selon ta Parole. » a de quoi impressionner : Siméon reconnaît la nouveauté radicale de Jésus comme Lumière venant en ce monde et s'efface pour que s'opère librement sa croissance ici-bas. De même la prophétesse Anne, à plus de quatre-vingts ans, elle qui passait sa vie dans le Temple, s'effacera aussi. Comme le dira Jean le Baptiste au sujet du Christ : «Il faut qu'il croisse et que moi, je diminue.»
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Par ABB M.C le 28 Janvier 2017 à 16:01
LES RELIQUES DE SAINT THOMAS D'AQUIN
Né en Italie méridionale, Thomas entre en 1244 dans l'Ordre des Prêcheurs. Il rédige une Somme de théologie qui vise à réconcilier foi et raison. Il est canonisé 1323 et dès 1368, le pape Urbain V remet à son ordre ses reliques pour qu'elles soient vénérées dans la ville qui a vu naître les Dominicains.
Thomas d'Aquin étudie et enseigne la philosophie d'Aristote, lit Saint-Augustin, les pères de l'église et la bible. Ce philosophe et théologien prône le rationalisme religieux : ni la foi, ni la raison ne sauraient dominer, pour la simple raison que l'une sans l'autre ne peut pas exister. La papauté et l'ordre des Prêcheurs ont très vite compris la nouveauté et la fécondité de sa pensée.
Invité au concile de Lyon, il meurt en chemin dans l'abbaye cistercienne de Fossanova, au sud de Rome. Il sera canonisé le 18 juillet 1323.
Tous les 28 janvier, les Dominicains et les universitaires célèbrent l'arrivée du corps de Saint Thomas aux Jacobins
Les Frères prêcheurs ayant demandé que leur soient restitués les restes de Saint Thomas, le pape Urbain V, par une bulle du 16 juin 1368, décide de leur transfert au couvent des Jacobins de Toulouse. L'université florissante et la beauté de l'église justifient cette décision.
Après un long périple, les reliques parviennent à la chapelle Notre-Dame du Férétra le 28 janvier 1369. 150 000 fidèles de Toulouse et de toute la région accompagnent alors les reliques jusqu'à l'église des Jacobins où le coffre qui les contient est placé dans un tabernacle de pierre, à côté de l'autel.
Né dans une noble famille napolitaine, élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie. Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand . Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon.
Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique". Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l'évangile de saint Mathieu". Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand concile de 1274.
Le 23 juillet 2010 - catéchèse sur saint Thomas d'Aquin consacrée à la Summa Theologiae, l'apogée de son œuvre en 512 questions et 2.669 articles. Le Docteur Angélique y expose avec précision et pertinence les vérités de la foi découlant de l'Écriture et des Pères, principalement de saint Augustin. "Comme la vie entière, rappelle Thomas, l'esprit humain doit être sans cesse éclairé par la prière et par la lumière qui vient du Ciel". Dans la Somme, a dit Benoît XVI, saint Thomas décrit les trois modes d'existence de Dieu: Dieu existe en lui même, il est principe et fin de toute chose, tout vient de lui et en dépend. Ensuite, Dieu se manifeste par la grâce dans la vie et l'action du chrétien et des saints. Enfin il est tout particulièrement présent en la personne du Christ et dans les sacrements découlant de sa mission rédemptrice".
Puis le Pape a rappelé que saint Thomas s'est tout spécialement intéressé au mystère eucharistique, pour lequel il avait une grande dévotion... A la suite des saints, attachons-nous à ce sacrement. Participons avec ferveur à la messe afin d'en retirer des fruits spirituels. Nourrissons nous du corps et du sang du Seigneur afin de recevoir continuellement la grâce divine. Arrêtons nous souvent devant le Saint Sacrement! Ce que Thomas d'Aquin a exposé avec rigueur dans son œuvre, et en particulier dans la Somme, il l'a également transmis dans sa prédication. Son contenu...correspond pratiquement entièrement à la structure du Catéchisme de l'Église Catholique... Dans une époque marquée par un fort souci de reévangélisation, ces thèmes fondamentaux ne doivent pas manquer car ils sont ce en quoi nous croyons, le symbole de la foi, ce que nous récitons comme le Pater et l'Ave Maria, ce que nous vivons en vertu de la révélation biblique, ainsi que la loi de l'amour...de Dieu et du prochain ».
Dans son "opuscule sur le Symbole des Apôtres", Thomas explique la valeur de la foi. Grâce à elle les âmes s'unissent à Dieu..., la vie trouve sa juste voie et nous le moyen d'éviter les tentations. A qui pense que la foi est obtuse car on ne peut la prouver par nos sens, il offre une réponse complète. Ce doute est sans consistance car l'intelligence est limité et ne saurait tout connaître. Seulement si nous pouvions tout connaître du visible comme de l'invisible, ce serait une véritable faute d'accepter des vérités sur la simple base de la foi. Il est d'ailleurs impossible de vivre sans l'expérience de l'autre, là où la connaissance personnelle n'arrive pas. Il est donc raisonnable de croire en un Dieu qui se révèle, et dans le témoignage des apôtres ».
Revenant sur l'article de la Somme consacré à l'incarnation du Verbe de Dieu, le Saint-Père a rappelé que pour saint Thomas la foi chrétienne doit être renforcée par le mystère de l'incarnation. L'espérance s'accroît et se renforce en pensant que le Fils de Dieu est venu parmi nous, comme un de nous, pour communiquer sa divinité aux hommes. La charité est renforcée car il n'y a pas de signe plus évident de l'amour que nous porte Dieu, ni de voir le Créateur se faire créature". Saint Thomas d'Aquin, a conclu Benoît XVI, "fut comme tous les saints un grand dévot de Marie, qu'il a magnifiquement baptisée trône de la Trinité, lieu où elle trouve son repos. Par l'incarnation, dans aucune créature autre qu'elle les trois personnes divines ne séjournent en plénitude de grâce et n'accordent d'aide par l'intercession de la prière". (source: VIS 20100623 610)
- Audiences générales du pape Benoît XVI, catéchèse sur la méditation de certains grands penseurs du Moyen-Age - Saint Thomas d'Aquin.
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Par ABB M.C le 20 Janvier 2017 à 09:12
Il est sans doute l'un des plus célèbres martyrs romains. Il a vécu selon la tradition, au IIIᵉ siècle.. Né à Narbonne, en Gaule, Sébastien est citoyen de Milan. Officier dans l'armée de Dioclétien, il était chrétien.
Pris d'affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, il est nommé centurion. Dans un contexte de persécutions antichrétiennes, lorsqu' il fut découvert comme chrétien, il fut mis en demeure de sacrifier à l'empereur, sinon c'était un acte de rébellion. Il refusa... Lié nu à un arbre, il servit de cible aux tirs de ses propres soldats et fut enfin tué par bastonnadeSon culte date du IVe siècle. Saint Ambroise en parle dans ses commentaires du psaume 118 et saint Damase lui fit construire une église au-dessus de sa tombe. Cette basilique est d'ailleurs l'une des sept principales églises de Rome.
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Par ABB M.C le 18 Janvier 2017 à 09:42
Statue de la Sainte-Vierge dans le rocher de Massabielle, à Lourdes
En entrant dans la basilique de l'Immaculée Conception de Lourdes, sur le bas-côté droit, on peut lire gravée dans le marbre la déclaration solennelle de l'Évêque des Apparitions, Monseigneur Laurence :
"Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de 18 fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle".
Cette déclaration de Mgr Laurence, l'évêque de Tarbes, est une reconnaissance d'authenticité par l'Église, le 18 janvier 1862, soit quatre ans après les Apparitions.
Qui, de nos jours, sait encore que la Sainte Vierge ne faisait que reprendre possession d'un lieu qui lui avait déjà été consacré sous le règne de Charlemagne?
Citation tirée du livre Merveilles de Lourdes, écrit par Guillaume Bady et Pierre-Marie Varennes, qui à travers 150 histoires vraies racontent 150 de miracles accordés à Lourdes
"Turpin, l'évêque du Puy-en-Velay, aumônier de Charlemagne, et le moine Marfin, émaillent d'interminables conversations les langueurs de l'été 778, au monastère de Lavedan.
- Ce que je m'apprête à te raconter, frère Marfin, tu n'es pas obligé de le croire. Mais je t'en prie, écoute-moi avec ton cœur et ta foi.
L'évêque marque une pause.
- La citadelle de Mirembelle [Hauteurs de lourdes] est un édifice extraordinaire. Ses constructeurs furent divinement inspirés, tant l'habileté et l'intelligence avec lesquelles ils la conçurent en font une place stratégique quasi imprenable. Grâce à elle, un simple prince, Mirat le Sarrasin, a pu résister pendant des mois aux terribles assauts de la puissante armée de Charlemagne, dont je faisais partie. Vraiment, Marfin, ce siège semblait durer depuis toujours. Et si l'imposante roche rendait impossible la sape des fondations, les ressorts et les cordes des balistes, eux, fonctionnaient à plein, lançant pierres, poutres et charognes par-dessus les épaisses murailles. Mais aucun instrument de guerre ne venait à bout de ses puissantes fortifications. Or, ce prince sarrasin n'était probablement pas le mécréant que l'on imaginait : un homme capable de repousser les limites du supportable, d'obtenir le soutien indéfectible des siens, de leur inspirer la force et le courage de combattre à un contre dix….le penses-tu si éloigné de Dieu ?
- Certes, l'homme a de l'étoffe. De là à en faire un homme de foi, non, je ne crois pas, répond Marfin les sourcils arqués par le scepticisme. Pourquoi n'a-t-il pas prêté allégeance à Charles le Grand ? Pourquoi laisser obstinément flotter son étendard et infliger aux siens les affres de son orgueil ?
- Je pensais comme toi, jusqu'à ce qu'un événement assez singulier auquel j'ai pu assister, vienne ébranler mes certitudes.
Marfin, ayant eu vent dudit incident, contemple l'évêque avec un air dubitatif.
- Qu'un aigle majestueux survole la forteresse et dépose un saumon encore vif aux pieds de cet infidèle, n'est-il pas un fait troublant ? reprend Turpin. Quand Mirat le ramasse, son attention se porte instinctivement vers l'origine du présent. Cherche-t-il une trace de l'aigle si généreux ? Non, son regard est immobile. Il fixe le ciel. Un indicible sourire se dessine sur son visage. Du haut des remparts, il regarde la tente de notre auguste roi et crie : " Comment quitter les largesses de cette terre ? Autour de moi, je ne vois que profusion et fertilité. Ce saumon est magnifique ! Mais ce n'est qu'un parmi des centaines. Prenez-le, la nature semble moins charitable avec vous !" Et il jette le poisson en notre direction.
Pour les soldats Francs, atteints dans leur chair, las d'un siège sans fin, c'est le coup de grâce. Chez notre roi aussi le doute commence à germer. Tous songent à reculer.
C'est à ce moment précis que je décidai d'aller vers ce Mirat qui prétendait posséder abondance et force. Plusieurs détails, imperceptibles pour mes compagnons, m'autorisaient à croire en la présence de Dieu à l'intérieur de ces fortifications. Je n'aurais qu'à parler, et Dieu ferait le reste. J'en étais convaincu.
Je demandai alors à notre roi de me laisser tenter une ultime manœuvre. Les échecs successifs et l'insupportable idée de la retraite suffirent à le persuader. J'entrai bientôt seul à la rencontre de ce prince sarrasin.
Devant le délabrement de ses troupes, affamées, épuisées, malades, je compris que je ne ressortirais de là vivant que si mon intuition était juste, car jamais Mirat ne me laisserait révéler sa faiblesse à l'extérieur de son camp.
Il m'attendait.
Prince Mirat, tout comme mon roi, j'admire le courage et la loyauté que tu inspires à tes hommes. Tu as prévenu que jamais tu ne te soumettrais à un mortel, quel qu'il soit, et tu as tenu parole. Je ne viens donc pas m'entretenir de cela, mais te parler du hasard. Ce matin, un aigle a déposé à tes pieds un superbe saumon…"
Mirat, étrangement serein, me coupa la parole : " C'est exact. Je n'y ai pourtant pas vu de hasard. J'y ai vu un signe. Cet aigle, dont les serres laissent échapper un si beau saumon…Les saumons remontent les cours d'eau pour perpétuer leur race et meurent peu de temps après. Pourquoi ne restent-ils pas en pleine mer. L'espace de liberté est infini, la nourriture abondante…C'est comme si le point central, le sens de toute leur existence se situait là : souffrir en allant à contre-courant, et enfin donner la vie. Nous souffrons tous ici, mais à quoi pourrions-nous donner naissance qui surpasse le simple fait d'exister ? Le sais-tu ?"
"Oui, répondis-je. A une cité libérée de tout fief terrestre, une cité ne relevant que de la plus noble Dame qui fût : Sainte Marie du Puy, Mère de Dieu, à laquelle même Charlemagne, le plus illustre des mortels, se soumet. Deviens son chevalier et offre au pays de Bigorre la plus glorieuse et la plus juste des gouvernances. L'histoire se souviendra de toi comme du fondateur d'une cité divine, n'appartenant qu'à la Reine du Ciel."
Pour la seconde fois de ce jour extraordinaire, Mirat sourit.
La suite, tu la connais, frère Marfin. Mirat, baptisé, s'appelle aujourd'hui Lorus. La cité, théâtre de cet authentique miracle, portera bientôt son nom, Lourdes, et deviendra le fief céleste et exclusif de la Vierge Marie, sainte Mère de Dieu pour toujours. »
Si le style est romancé le fait est historique! Il est en partie raconter sur le site de Notre Dame du Puys en Velay d'où venait l'évêque Turpin
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