• Le violet et ses nuances

    http://liturgie.catholique.fr/accueil/annee-liturgique/292758-violet-couleurs-liturgiques-avent-careme/

     

    Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques.

    Mais deux autres couleurs lui sont associées :

    « On emploie le violet aux temps de l´Avent et du Carême. On peut aussi le prendre pour les offices et les messes des défunts.

    On peut employer le noir aux messes des défunts, là où c’est la coutume.

    On peut employer le rose, là où c’est l’usage, au troisième dimanche de l’Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche de Carême (Laetare). » (Présentation générale du Missel romain 346) 

    Du violet au pourpre

    Lorsque l’on cherche à connaître le sens du violet, il n’est pas rare que l’on cite cet extrait qui opère un rapprochement fortuit avec la couleur pourpre :

    « Le violet, dont les reflets chatoyants et sombres saturent les yeux, était regardé dans l’antiquité comme la couleur, significative de la royauté, de la puissance, des hautes dignités, de la richesse. L’Église a transposé plutôt que renversé ce symbolisme, en l’appliquant à la pénitence, à la prière, dans l’affliction, à l’humiliation ; n’est-ce pas là en effet ce qui nous enrichit et nous élève[1]  ? »

    Du violet au noir

    il faut cependant se rappeler qu’à l’origine pour Innocent III,  il n’existe que trois  couleurs avec une signification : le blanc, le rouge et le noir. Aussi le violet n’est-il qu’une variation du noir. Un siècle plus tard, cette couleur acquiert plus de sens et Durand de Mende y voit même la couleur des plaies livides du Christ.

    Par conséquent, cette couleur finira par exprimer aussi bien l’attente et la pénitence, le désir et le deuil. Dans le rite lyonnais, le gris viendra s’interposer en Carême dans ce jeu de couleur.

    Violet, noir, rose et gris

    « Toutes les couleurs, qu’elles soient permanentes ou circonstancielles, qu’elles soient sur verre ou sur étoffe, sur pierre ou sur parchemin, se parlent et se répondent à l’intérieur de l’édifice. Toute couleur s’adresse toujours à une autre couleur, et de leur dialogue naît le rituel. La couleur, ici encore, articule l’espace et le temps, distingue les acteurs et les pôles, exprime les tensions, les rythmes, les accents. Sans couleur, pas de théâtralité, pas de culte. » [2]

    Il ressort qu’en liturgie ce n’est pas une couleur figée qui est réclamée car en somme, toutes les nuances d’une couleur sont exploitables. Par exemple, deux nuances de couleurs violettes pourraient être choisies pour mieux qualifier d’un côté l’espérance en Avent et de l’autre la supplication en Carême. Le rose lui-même est là pour faire écho à la joie de Noël et de Pâques qui se profile à l’horizon de ces temps.

     

     


  • Commentaires

    1
    Abbé X
    Jeudi 7 Décembre 2017 à 09:41
    Mais, monsieur l'abbé, cet article n'est pas complet!!!! Le violet n'est-il pas aussi la couleur des évêques?
    Bon ministère à vous!!
      • Sersipielle
        Jeudi 7 Décembre 2017 à 20:49
        Hum mon père n'allez pas donner des idées aux services du pape
        . Nous gardons notre pasteur ici!
      • Triomphe de Marie
        Vendredi 8 Décembre 2017 à 14:08
        Absolument
      • Zizie
        Samedi 9 Décembre 2017 à 19:23
        hehehe
    2
    Abby
    Vendredi 8 Décembre 2017 à 15:50

    Et pourquoi pas ! il manquerait certes ...Mais ferait un très bon pasteur!

      • Isabelle
        Vendredi 8 Décembre 2017 à 18:25
        Oui❤
    3
    Agatheb2k
    Jeudi 21 Décembre 2017 à 13:04

    Quid des autres couleurs ?

     

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