• Projet pastoral pour Rocamadour saison 2018

     

    * Orientations :

    A Rome, les sanctuaires ont été rattachés à la Congrégation pour la nouvelle évangélisation. Cela oriente la mission des sanctuaires du côté de l'évangélisation. Ce qui signifie que c'est un lieu lumière dans la nuit, un phare vers lequel l'homme en recherche de Dieu tourne ses pas. Il doit porter un authentique message ecclésial. C'est un lieu de piété populaire qui est évangélisatrice elle-même.

    Particularité de Rocamadour : lieu d'histoire et de spiritualité ou se côtoient touristes et pélerins, les touristes étant les plus nombreux, de ce fait, la spécificité de Rocamadour c'est l'accueil du tout venant.

    -Soigner l'accueil des groupes de pèlerins est un effort à continuer car le nombre de groupes est en augmentation (252 groupes accueillis en 2017). En particulier, l'accueil au camp Jean-Paul II, très sollicité est un élément essentiel pour l'accueil des jeunes.

    -Les jeunes bénévoles jouent un grand rôle pour répondre aux défis du sanctuaire. Leur présence manifeste la jeunesse de l'Église aujourd'hui. La formation qui leur est offerte doit éviter de tomber dans des travers ésotériques et millénaristes.

    -Les ex-voto attirent les curieux. 4 ou 5 nouvelles plaques sont arrivées cet été. Ce sont des témoignages de la piété et de l'action de grâce des pèlerins.

    -Il est important de travailler à l'unité entre le pèlerinage et le relais des remparts (ainsi que le magasin). Ils ont besoin l'un de l'autre.

    -Le musée doit avoir sa place en lien avec le sanctuaire.

    -Le festival de musique sacrée donne une bonne image de Rocamadour, il exprime d'une manière éminente la vocation sacrée de la basilique et de la cité religieuse.

    * aménagements liturgiques :

    -Vu l'affluence, il y aura deux messes pendant l'été le matin (9h30 et 11h00).

    -Réserve eucharistique et adoration : pendant l'hiver il est plus juste liturgiquement de limiter le nombre de lieux de réserve eucharistique. La crypte est le lieu où est pratiquée l'adoration, c'est le « tabernacle » du sanctuaire, chapelle du Saint-Sacrement. Et c'est là qu'est célébrée la messe presque tous les jours en semaine. Il faut aussi éviter l'adoration "à la demande" mais il importe de fixer des horaires auxquels on peut se tenir. C'est un acte de gloire, un culte public de l'eucharistie en dehors de la messe qui ne doit pas être privatisé.

    -La liturgie et le chant :  maintenir la qualité des offices et s'efforcer de motiver les chantres amateurs. La qualité du chant participe à la Gloire de Dieu et à l'élévation de l'âme des fidèles.

    -Messes dans La Chapelle Notre-Dame : dernier horaire de début de messe possible à 9h30. Ensuite, la chapelle est laissée à la prière silencieuse ou au chapelet. La Chapelle St Michel peut être un lieu de célébration digne pour un groupe jusqu'à 15 personnes. La messe prime sur toutes les visites.

    * Événementiel :

    -Des journées mariales de Rocamadour au long de l'année seront proposées. La première est programmée le 5/05/2018, sur le thème du bienheureux Alain de Solminihac.

    -La prière des 40 heures lancée l'an dernier sera reconduite du 8 au 10/05.

    -Pour la Fête-Dieu (3 juin 2018) on peut recommencer à proposer une procession diocésaine, même si l'affluence était modeste ce n'était pas insignifiant. 

    -16 juin : pélerinage mariaux du diocèse.

    -Prière autour de St Jacques le 25 juillet

    -Le 15/08 le cardinal Ricard présidera les célébrations de l'Assomption de la vierge Marie.

    -Cette année, au lieu d'une semaine mariale dispersée, nous proposerons une seule journée le 8/09/2018, fête de la nativité de la Vierge Marie, pour tous, prêtres diacres, religieux, religieuses, pastorale santé, MCR, etc.

    -Les 22 et 23/09/2018, clôture de l'année Alain de Solminihac. Le cardinal Barbarin viendra et pourra présider la procession du 22 au soir à Rocamadour et la messe du dimanche 23.

    * Accompagnement des bénévoles pendant l'été :

                - Redéfinir les tâches : le responsable des bénévoles doit s'occuper de la vie pratique, les prêtres la vie pastorale. Mais ces deux domaines doivent bien s'articuler.

                - Travailler le contact avec les touristes. L'évangélisation des touristes demande une formation. Un équilibre est à chercher et un besoin de relecture quotidienne des belles choses enthousiasmantes mais aussi des attitudes à cultiver ou à éviter.

                - Les prêtres qui animent les réunions et formations des bénévoles doivent recevoir un mandat du recteur et veiller à l'orthodoxie. Ils veilleront à la docilité envers ce qu'enseigne l'Église (par exemple sur Amoris laetitia). 

    * Projet à plus long terme :

     Il faut travailler l'enjeu du musée : comment s'inscrit-il à l'enjeu pastoral du sanctuaire (ouvert au tout-venant, lié à un discours sur la vie spirituelle actuelle des pèlerins) ? Le titre de "trésor" semble plus adapté et attire plus le touriste.

     


  • Commentaires

    1
    nanette
    Lundi 26 Février 2018 à 13:41
    et bien.que de beau progets ces formidables
    2
    ACOR
    Lundi 26 Février 2018 à 18:11

    Très intéressant ce projet de musée. Il le faut pour donner plus de force au sanctuaire véritablement poumon spirituel du Diocèse.

    Si nous le voulons, nous y arriverons.

    Merci.

      • Prof Dordogne
        Mardi 27 Février 2018 à 23:29
        Oui, mais le mot "musée" est quand même toujours problématique pour désigner ce dont il s'agit ici.

        Personnellement, je crois qu'il faut lui préférer celui de "trésor", comme semble le faire ce document.

        Outre qu'il est en effet beaucoup plus "appétissant" pour le grand public, le mot de "trésor", qui est surtout plus traditionnel, exprime mieux le fait qu'il s'agit d'une collection d'objets appartenant au culte catholique, potentiellement toujours en usage pour la liturgie, et que le lieu qui les contient est une extension de la sacristie.

        En quelque sorte, un coffre-fort plus vaste, un peu plus sécurisé, et pédagogiquement amenagé à l'usage des visiteurs.
    3
    Prof Dordogne
    Mardi 27 Février 2018 à 23:40
    Oui, mais le mot "musée" est quand même toujours problématique pour désigner ce dont il s'agit ici.

    Personnellement, je crois qu'il faut lui préférer celui de "trésor", comme semble le faire ce document.

    Outre qu'il est en effet beaucoup plus "appétissant" pour le grand public, le mot de "trésor", qui est surtout plus traditionnel, exprime mieux le fait qu'il s'agit d'une collection d'objets appartenant au culte catholique, potentiellement toujours en usage pour la liturgie, et que le lieu qui les contient est une extension de la sacristie.

    En quelque sorte, un coffre-fort plus vaste, un peu plus sécurisé, et pédagogiquement amenagé à l'usage des visiteurs.

    Actuellement, les visiteurs, croyants ou non, sont-ils bien conscients qu'ils ont en face d'eux des objets vivants de la foi catholique? Je n'en suis pas sûr...

    Dans notre langue, injustement peut-être, le mot "musée" est très négativement connoté. Poussière... mise en boîte lyophilisée... élitisme... Tout ce qui tire en ce sens les choses de l'Église doit être évité.

    Le mot "trésor" a un petit côté mystérieux, film, heroic fantasy, jeu vidéo... bien dans l'air du temps. Il faut surfer sur cela!
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    4
    ACOR
    Mercredi 28 Février 2018 à 14:01

    Trésor ou musée sacré, au choix... Je préfère agir sur la connaissance et la découverte  en lui  gardant le caractère sacré que de l'enfermer dans un écrin frôlant le merveilleux ou l'inaccessible. Je pense que c'est aussi un moyen de rendre mémoire à des milliers de pèlerins mus par la Foi et peu fortunés.

    Pas d'accord pour surfer sur la vague sinon de finir le nez plié sur les rochers.

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