• L'année liturgique ne commence pas le 1er janvier mais au début de l'Avent.

    L'Avent ne commence pas le 1er décembre mais le 1er dimanche de l'Avent.

    La semaine ne commence pas le lundi mais le dimanche.

    Le dimanche ne commence pas à minuit mais la veille aux premières vêpres du dimanche

    ( samedi vers 17h - 18h)


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  • https://martinique.catholique.fr/qu-est-ce-qu-une-belle-messe

     

    (...) On pense d’abord à la qualité des chants !? Mais à quel moment sont-ils beaux : quand ils nous ont fait pleurer ou quand ils nous ont fait prier !?? Quand les paroles sont poétiques ou quand elles expriment bien la foi et les textes du jour ? Quand toute l’assemblée a chanté ou quand les chants ont été bien interprétés par le chœur et les musiciens ? Quand c’est de la grande musique sacrée ou quand on y retrouve la culture locale ou encore de simples ritournelles que l’on peut chanter sous sa douche ?

    Et la conformité aux normes liturgiques de l’Eglise ? Le respect du missel est-il une priorité ? Va-t-on surtout regarder les gestes et les déplacements des ministres, la perfection du service, le rythme et l’absence de temps morts dans la célébration ?

    D’un autre côté, il y a le sens de ce qui a été dit et célébré ! Une messe est-elle belle lorsqu’on a entendu de beaux passages de la Bible ? ou lorsque la Parole a été bien proclamée ? Et l’homélie !? Une bonne messe n’est-ce pas finalement rien d’autre qu’une bonne homélie qui nous a touchés, frappés, illuminés, convertis !? Est-elle moins belle si le sermon nous a troublés, ennuyés, agacés, révoltés… ?

    La personnalité du prêtre compte-t-elle (sympathique, grincheux, accueillant, jeune ou âgé, …) ? La messe du père « Y » est-elle alors plus belle que la messe du père « Z » ?

    Parlons de l’assemblée !? Elle aussi a part à la beauté de la liturgie, non ? Une communauté unie, attentive, joyeuse, bien habillée, recueillie et accueillante, qui arrive à l’heure et participe, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus magnifique ? Et pour que quelqu’un soit touché au cours du culte, le fait de jouer un rôle liturgique n’est-il pas déterminant ? Ainsi que la présence dans l’assemblée d’amis ou de proches… !? Mais que dire, inversement, si un petit groupe a tout préparé, tandis que d’autres ne sont que de simples spectateurs ?

    On ne peut ignorer des détails techniques, ils sont incontournables : le bon fonctionnement de la sono, les lumières, la durée, l’horaire, l’accueil, les annonces, les services offerts autour de la messe, l’esthétique des ornements, l’église elle-même, son décor, sa propreté, son fleurissement, les œuvres d’art ?

    Enfin, trois questions fondamentales : Une belle messe est-elle signe d’une bonne paroisse ? Peut-on juger le culte comme une émission de TV (dans ce cas, la beauté de la liturgie dépendrait alors du sentiment de ceux qui assistent, un peu comme une thérapie collective faite pour que chacun aille mieux après) ? Et puis, la liturgie est-elle pour Dieu ou pour les hommes ?

    Je vous propose, de mon côté, un principe unique pour rendre belle et bonne toute célébration, quels que soient les moyens : chacune des questions précédentes (qu’il faut se poser !!) acquiert, par cet élément, une dimension surnaturelle ! Ce critère unifie tous les avis et tous les goûts : c’est l’amour !

    L’eucharistie, c’est le sacrement de la Communion des hommes avec Dieu et entre eux. Chaque messe est la réalisation en acte du commandement du Seigneur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces et ton prochain comme toi-même ». L’Amour, donc, est le seul élément qui doit se retrouver dans tous les autres, toutes les personnes, tous les actes, tous les moments de la messe, avant, après et pendant.

    Seul l’amour rend la messe belle. Sinon la liturgie, n’est plus l’œuvre de Dieu : elle n’est qu’une cymbale qui résonne…

    + Fr. David Macaire
    Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France


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  • "L'homme ne sera heureux que lorsqu'il aura finalement détruit ce christianisme qui l'empêche d'être un homme. Mais ce ne sera pas à travers une persécution que l'on détruira le christianisme, parce que la persécution le nourrit et le renforce. Ce sera à travers la transformation interne irréversible du christianisme en un humanisme athée avec l'aide des chrétiens eux-mêmes, guidés par un concept de charité qui n'a rien à voir avec l'Evangile".

     

     

    (Ludwig Feuerbach, Essence du christianisme).


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    Dimanche nous célébrons la fête du Christ Roi de l’Univers. Sommes-nous prêts à reconnaître le Christ comme roi de notre monde, roi de notre vie ? Sommes-nous prêts à laisser Jésus étendre son royaume dans notre cœur ? Pour le savoir, contemplons le Christ dans sa royauté et regardons pourquoi le pape Pie XI a institué cette fête.

     

    https://fr.aleteia.org/2017/11/24/pourquoi-le-christ-est-il-roi-lui-qui-a-ete-crucifie-comme-un-malfaiteur/


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    Evangile selon St Matthieu chapitre 25, 1-13 

    Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes : les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre.' Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe. Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands.' Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte.
    Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !' Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.' Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. 

     

    Homélie de l'Abbé H. Savournin 

     

    Un de ses fils spirituels posa cette question à Padre Pio : « Père, y a-t-il encore longtemps pour la fin du monde ? »

    La réponse vient à la fois nette et inattendue : « Nous n’en sommes pas encore à la moitié ... en partant de la Création du

    monde !.... »

    Ne nous laissons pas échauffer l'imagination par je ne sais quel fétichisme de dates. Etre sage, c'est persévérer dans l'amour de Dieu.

    Prenons les jeunes filles de la parabole. Les insensées comme les prévoyantes ont revêtu leurs plus beaux atours et pris leur lampes : un époux normal doit être à l'heure sinon en avance ! Pourquoi leur faire le reproche et les punir pour des heures de retard...du marié !

    De plus, avouons qu'il est choquant ce refus de partager des cinq vierges sages qui, elles, ont pensé à emporter une provision d'huile.

    Réfléchir ainsi, c'est entrer dans une impasse. Car ce que la parabole veut surtout montrer, c'est qu'il ne suffit pas de bien commencer, mais qu'il faut encore prendre les moyens de durer et de se tenir prêt à tout instant à fêter celui que nous aimons.

    Car l'époux qui se fait désirer n'est autre que le Christ revenu de la nuit de sa passion.

    ♦ Les vierges représentent notre communauté-épouse de Dieu.

    ♦ L'huile est celle du baptême/ confirmation qui a fait de nous les enfants du roi.

    ♦ Le sommeil symbolise toutes nos tiédeurs, nos indifférences et nos morts.

    Mes chers Amis, combien de nos contemporains (et parfois nous-mêmes passons bien souvent des semaines et des mois sans penser une seule seconde à Dieu, sans prier. Notre vie devient alors une existence matérielle, réduite au travail et au plaisir.

    La vie éternelle commence dès aujourd'hui. Si elle ne se vit pas dès ici-bas, comment pourrait-elle se déployer au-delà ? Mais si, fidèles à la prière et à la charité fraternelle, la petite flamme de notre bonne volonté brille encore dans la nuit des épreuves, alors nous entrevoyons dès maintenant quelque traits du visage bien- aimé. Alors, après les ténèbres de la mort,

    « nous Le verrons tel qu'Il est ». Les fiancées folles n'ont pas su être prêtes. Elles ont laissé mourir en elles le désir de Dieu. La lampe de leur cæur ne donne plus la moindre fumée. Elles sont éteintes, mortes. Elles ont pris la liberté insensée de ne pas entrer à la noce. Et pour la rencontre décisive avec Dieu, personne ne peut aimer à leur place.

    Ne ratons pas maintenant le rendez-vous de l'amour. N'oublions pas Dieu, notre fiancé. Il faut veiller dans l'espérance, le désir et la prière.

    « Jésus » dit Jeanne d'Arc en mourant. Et Thérèse d'Avila, cent ans plus tard, murmure en expirant : « Il est temps de nous voir, mon aimé, mon Seigneur ». C'est de l'avoir attendu toute une vie qui leur fait goûter l'ivresse de la rencontre définitive.

     

     

     


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