•  

    L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place.

    Benoît XVI, 7 juillet 2007


    2 commentaires
  • Feuillet n° 16


    1 commentaire
  •  

     

    Depuis samedi soir nous sommes entrés dans le temps de la Passion

     

    Le temps de la Passion

    Nous entrons dans les jours de deuil où nous pleurons l’Époux divin. L’Église prend ses voiles de veuve. Le temps de la Passion est la deuxième étape de la préparation pascale.

    Ce souvenir est exprimé de manières différentes dans la liturgie. Dans l’église, les croix et les statues sont voilées. Par cet usage, l’Église veut manifester son deuil. Les croix ornées de pierres précieuses et de métal précieux doivent voiler leur éclat (autrefois les croix ne portaient pas l’image du crucifié) ; les images et les statues doivent disparaître pour ne pas nous distraire de la pensée de la Passion du Christ. Les derniers chants joyeux de la messe cessent de se faire entendre : le Gloria Patri disparaît à l’Introït, au Lavabo et dans les répons de l’Office.

    La coutume de voiler les croix et les statues a deux facettes: d'une part on cache les statues des saints (mais non les icônes ou tableaux) pour manifester que la vénération des Saints est mise "entre parenthèse" pendant ces jours où avec eux, tous nos regards se braquent sur le Seigneur qui monte vers sa Passion. D'autre part, on voile les crucifix, car comme nous suivons pas à pas le Seigneur vers sa Passion et que celle-ci n'est "pas encore" advenue (dans l'actualisation liturgique) on la soustrait à nos regards jusqu'au vendredi saint où les croix seront dévoilées au son du "Ecce Lignum Crucis"

     

     


    3 commentaires