• https://fr.aleteia.org/2018/03/15/sainte-louise-de-marillac-la-premiere-bonne-soeur/ 

    Savez-vous d’où vient l’expression populaire "bonne sœur" ? De Louise de Marillac (1591-166) dont l’œuvre suscite partout, en France, et dans le monde, une immense estime tant est grand le dévouement de ces premières religieuses non cloitrées auprès des plus pauvres.

     

    Au départ, en 1630, les Filles de la charité, –  dont sainte Louise de Marillac est la fondatrice avec saint Vincent de Paul – étaient des femmes d’origine modeste recrutées par les Dames de la charité. Ces dames étaient de riches femmes de la noblesse que Louise de Marillac, à 24 ans, aristocrate elle-même, s’était appliquée à rassembler pour multiplier ses œuvres de charité.

     

    En 1642, les premières Filles font vœux avec Vincent de Paul de s’offrir totalement au service du Christ en la personne des pauvres. Et  la Compagnie des Filles de la charité de saint Vincent de Paul, ainsi formée en Ordre et dotée d’une règle de vie bien établie se répandra dans toute la France, jusqu’à franchir pour la première fois ses frontières en 1652, pour se rendre en Pologne et gagner peu à peu à tous les continents, couvrant un vaste champ d’activités dans le domaine humanitaire et social. (...)

     


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    Et pourtant c'était hier...Le chef d'une nation moderne à genoux devant son Dieu

    et lui rendant ainsi publiquement hommage...

    Que de chemin parcouru depuis...Mais est ce le bon ?


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  • http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2018/03/02/31006-20180302ARTFIG00129-materialisme-terreur-relativisme-moral-le-cote-obscur-des-lumieres.php

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le philosophe Bertrand Vergely remet en cause dans un essai iconoclaste l'apport des Lumières à la pensée. Non seulement l'humanisme n'est pas, rappelle-t-il, né avec la Révolution, mais d'après lui les Lumières ont institué un impérialisme de la Raison, qui assassine en l'homme ce qu'il a de spirituel.

     


    Bertrand Vergely est normalien, agrégé de philosophie et théologien. Professeur en classes de Khâgne et enseignant à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, il vient de publier Obscures Lumières (éd. du Cerf, 2018), essai philosophique décapant qui fait voler en éclat certains des mythes qui entourent le siècle des Lumières, pour en révéler aussi la part d'ombre.

    "La religion est ce qui relie les hommes à Dieu. Vivre religieusement conduit à élever sa conscience au plus haut niveau qui soit. Mais les hommes peuvent détourner le religieux, et quand c'est le cas, cela donne les tyrannies et les sectes qui font basculer le religieux dans la violence. La bonne réponse à l'obscurantisme religieux consiste à revenir au religieux authentique, celui de l'homme profond se purifiant de la soif de pouvoir afin de faire vivre une conscience transformée. Au XVIIIe siècle, lors de la Révolution Française, c'est l‘inverse qui s'est produit. Sous prétexte de libérer la société de l'obscurantisme, les révolutionnaires opposent au pouvoir de l'obscurantisme religieux le pouvoir non religieux dit des Lumières. Ils ne suppriment pas la soif de pouvoir, ils la déplacent seulement de son expression cléricale vers une expression laïque. Pour ce faire, ils mettent en place une idolâtrie, celle de l'homme total contrôlant la nature et l'homme par la raison humaine. Au XVIIIe siècle cette idolâtrie débouche sur la Terreur, au XIXe siècle sur le nihilisme intellectuel, au XXe siècle sur le totalitarisme. Être philosophe, c'est tenter de dire et de vivre la vérité. Les Lumières sont à l'origine d'une idolâtrie qui a asservi les hommes et qui les asservit encore. À qui demande de devenir un adorateur de cette idolâtrie, je dis non. Sans moi. [...]

    Comment expliquez-vous que le siècle des Lumières se soit achevé sous le règne de la Terreur?

    Sous couvert de vouloir lutter contre l'injustice, les penseurs des Lumières ont en réalité voulu créer une humanité entièrement nouvelle. Quand on a comme projet de transformer ce qui fait l'essence de l'humanité, que peut-il se passer? Sur un plan théorique et culturel, on est obligé de se prendre pour Dieu en remplaçant la loi divine par la loi humaine qui devient une nouvelle loi divine. Hobbes dans le Léviathan réécrit le livre de la Genèse en faisant naître l'homme du contrat social et, derrière lui, du Droit humain. Résultat: c'est désormais l'État qui garantit le Droit, devenant en quelque sorte le nouveau Dieu sur terre. Ce qui est l'essence du totalitarisme. Par ailleurs, pratiquement, quand on prétend être la vraie humanité qui va bâtir la nouvelle humanité, on est obligé d'éliminer par la terreur les représentants et les symboles de l'ancienne société et de l'ancienne humanité, l'ancien ne pouvant pas cohabiter avec le nouveau. C'est exactement ce qui s'est passé. Depuis la Révolution Française, tous les régimes révolutionnaires ont été des régimes de terreur dans lesquels on liquidait dans la violence les nobles, les prêtres, les riches, les intellectuels etc …

    Vous dites aussi que les Lumières, avec les droits de l'homme, sont la source d'une morale nouvelle qui se substitue à la morale chrétienne. Mais, dans une société sécularisée comme aujourd'hui, n'a-t-on pas besoin d'une forme de «morale laïque» pour maintenir l'ordre face à l'obscurantisme de l'Islam radical par exemple?

    La morale qu'ont inventée les Lumières est une morale libertine, dont j'ai montré qu'elle pouvait être illustrée par trois visages: la critique intellectuelle, Don Juan, et le Marquis de Sade. Cette nouvelle morale repose donc sur un triptyque: Liberté d'esprit - Séduction - Transgression. On retrouve ces valeurs, très présentes, en art contemporain! C'est exactement ce triptyque moral que les droits de l'homme ont pour but de protéger. Comme le dit très bien Albert Camus, le Droit et le libertinage ont été les deux leviers de la Révolution Française. Mais je crois, précisément, que la vraie «morale laïque» n'existe même plus aujourd'hui. Dans mon enfance, à l'école de la République, il y avait des leçons de morale! Cette morale n'était pas une morale libertine héritée des valeurs des Lumières protégées par les droits de l'homme, mais c'était la morale chrétienne laïcisée. Elle n'existe plus. À l'époque de mon enfance, le mot «morale» n‘était pas un mot honteux.

    Qu'oppose-t-on vraiment à l'islam radical aujourd'hui? La morale «Charlie Hebdo», c'est-à-dire le vieux fond anticlérical révolutionnaire revendiquant le «ni Dieu ni maître» de l'anarchisme, sur fond de droit au blasphème! Ce n'est pas ça, la morale laïque. Je suis d'accord pour opposer une morale face à la violence islamiste. Mais quand commence-t-on? Sur la base de quel enseignement, et de quelles valeurs? [...]" 


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  • http://www.lavie.fr/debats/idees/l-euthanasie-ou-la-trahison-des-ideaux-27-02-2018-88350_679.php 

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    Elle n’était pas au programme présidentiel, elle n’est pas une question bioéthique : artifices politiques et guerres d’influence ont pourtant relancé sur l’euthanasie un débat qui prospère sur l’ignorance et la peur. Qui sait que l’acharnement thérapeutique est déjà proscrit – c’est l’article L 1110-5 du Code de la santé publique ? Qui sait qu’un malade qui décide de mettre un terme à un traitement vital peut déjà exiger d’être placé dans le coma jusqu’à sa mort, sans qu’il soit nécessairement en fin de vie – c’est l’article L 1110-5-2.2° du même Code ?

     

    Alors pourquoi cette obstination farouche pour aboutir à cette piqûre létale, une mort dans l’instant ? La Vie a révélé sous quels auspices le débat a repris. On y retrouve députés de gauche et Grand Orient. Sans surprise, allais-je écrire. Nous ne devrions pourtant cesser d’en être surpris. Je ne viens pas de la gauche, mais je vois qu’elle trahit ses idéaux les plus enviables, à promouvoir cette mort hâtée, et la franc-maçonnerie aussi, si on lui prête un attachement sincère aux valeurs républicaines.

     

    Liberté ? Une liberté réelle exigerait de choisir entre l’injection létale et une fin de vie sans souffrance. C’est à cette seule condition qu’une liberté s’exercerait. Ce choix n’existe pas, tant nous tardons à diffuser la culture palliative.

     

    Égalité ? Quelle égalité, quand seuls les riches auront les moyens de choisir leur fin de vie, dans la dignité d’une clinique au bord d’un lac ? Là, les soignants disposeront des finances et du temps pour apporter le soin nécessaire à une personne en fin de vie. Le Français ordinaire, le sans-grade, ira au CHU ou à l’Ehpad local, où ne manque pas le dévouement, mais le temps, les moyens. Il ira où l’injection s’imposera. Là où elle sera « mieux pour tout le monde ».

     

    Fraternité ? Mais quelle fraternité se donne par la mort ? Quelle fraternité, quand notre âme collective devrait être, tout entière, tendue vers cet unique but : assurer la dignité dans la vie ? Cette fraternité, une certaine gauche l’a ensevelie quand elle a choisi le sociétal plutôt que le social, les droits individuels plutôt que la vie en société.

     

    Reste le moi souverain et le poing dressé vers le ciel, peut-être même à la face de l’Église. Dans son état et face à l’enjeu, ce serait une bien dérisoire rancœur.

     


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    Le mardi gras est une journée festive, qui marque la fin de la « semaine des sept jours gras ». Le Mardi gras est suivi par le Mercredi des cendres et le carême, où les chrétiens sont invités à « manger maigre » en s'abstenant de viande. 
     
      

     Ce mardi est un grand jour pour les enfants comme pour les adultes. Et pour cause: c'est la date de Mardi gras, fixée comme chaque année 47 jours avant Pâques. Cette célébration constitue traditionnellement l'apothéose du carnaval. De Nice à Rio en passant par Dunkerque, La Nouvelle-Orléans, Cologne, Mayence ou Bâle, masques et déguisements sont au rendez-vous... Mais nombreux sont ceux qui ignorent l'histoire de cette fête et sa signification.

    http://qe.catholique.org/l-eglise-aujourd-hui/40084-pourquoi-les-catholiques-fetent-ils-mardi 

    Pourquoi les catholiques fêtent-ils Mardi gras ?

     

    Mardi gras, qu’est-ce que c’est ?

     

    L’origine du Mardi Gras date du temps des Romains. La fête romaine s’intitulait les Calendes de mars. En effet, les romains célébraient le

    réveil de la nature par des rites agraires. A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés. C’est l’origine

    lointaine.

     

    En réalité, l’origine du Mardi gras est catholique. La fête du Mardi gras est une fête d’origine catholique qui précède le mercredi des

    Cendres. En 1094, la fête était déjà mentionnée dans une charte du doge Faliero à Venise, et en 1269, le Sénat prescrivait que l’on

    considére la veille du Carême comme un jour de fête.

     

    Le Carnaval aujourd’hui en France, une fête spirituelle ?

     

    Il y a des carnavals un peu partout en France, à Cholet, Nantes, à Scaër dans le Finisterre, à Cherbourg, à Mulhouse, à Chalon sur Saône

    , à Albi, à Limoux dans l’Aude. Celui de Nice est célèbre pour ses batailles de fleurs, ses grosses têtes en carton pâte et ses chars fleuris

    qui défilent avec des fanfares. Celui de Dunkerque est original avec ses parapluies multicolores très fantaisistes, ses bandes qui défilent

    dans les rues derrière la musique et ses bals.

     

    C’est un temps de divertissement, de réjouissance qui répond au besoin d’oublier les soucis de la vie de tous les jours avant la période

    austère du Carême. Il distrait l’individu de ses préoccupations et de son existence bien réglée. C’est actuellement le sens du carnaval. C’est

    le symbole même de la fête populaire.

     

    Fête du péché, ou fête du pardon ?

     

    Carnaval vient du latin carne vale, ce qui signifie "adieu à la chair". Dès le milieu du deuxième siècle, les Romains ont observé une jeûne de

     

    40 jours, qui est précédé par une courte saison de fêtes, costumes et réjouissances. C’est l’occasion pour les chrétiens de se rappeler

     

    avant quarante jours de pénitence que "ce n’est pas ce qui entre dans la bouche d’un homme qui le rend impur. Mais ce qui sort de sa

     

    bouche, voilà ce qui le rend impur." (Matt 15, 16-17).

     

    Ainsi, quand la langue française incite à flatter une dernière fois sa panse avec le Mardi Gras, celle de Shakespeare invite à se confesser

     

    juste avant le début du Carême avec le Shrove Tuesday (du verbe to shrive : confesser et absoudre). Alors, pourquoi ne pas aller se

     

     

    confesser pour bien finir Mardi Gras ?

     

    Quid du Jeudi de la Mi-carême ?

     

    La mi-carême est fêtée le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence. C’est le milieu du carême, le vingtième jour

    de carême, les dimanches ne faisant pas parti du carême de pénitence. C’est en France, au Moyen Âge, que la Mi-carême a vu le jour. Au

    Canada, la mi-carême est devenu un personnage rappelant Saint Nicolas. La mi-carême est un jour de fête visant à faire oublier les

    sacrifices du temps du carême. Il y a eu dans le passé beaucoup de coutumes diverses et toujours des déguisements. On met un masque

    . On se déguise souvent en fantôme. Parfois la mi-carême dure toute la semaine. Actuellement les enfants se déguisent pour faire la fête

    avec leurs amis. On fait des crêpes.


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