• http://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Vendredi-saint/Qu-est-ce-que-l-office-des-Tenebres

    Cet office est composé du chant des Lamentations du prophète Jérémie, de psaumes, de lectures. En filigrane, c'est la figure du Christ qui est évoquée. Mais c'est aussi le cri des souffrants d'hier et d'aujourd'hui, et ils sont nombreux. Assuré dans la foi en la résurrection du Christ, le priant se laisse envahir par la plainte de l'innocent condamné à mort.

     

    Dans la foi, il garde les yeux fixés sur le Christ, chemin, vérité, vie. Des monastères comme Solesmes chantent ces pièces grégoriennes dépouillées au moment des offices de la semaine sainte. Avant et après la Renaissance, les artistes ont été nombreux à composer des oeuvres grégoriennes comme Marc-Antoine Charpentier (1670-1693, Paris).

     

    https://www.youtube.com/watch?v=PQRCR6ez1Kg&t=3s

    https://www.youtube.com/watch?v=b7AGkPQH9NI


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  • https://www.ceremoniaire.net/guide/rameaux/

    Ce jour, l’Église entre dans le mystère de son Seigneur crucifié, mis au tombeau et ressuscité, qui par son entrée à Jérusalem a donné une préfiguration de sa gloire. [38] Les cérémonies comportent deux particularités : la bénédiction des rameaux avec la procession ou l’entrée solennelle, qui précèdent la Messe, puis la proclamation de la Passion au cours de la Messe.

    L’allégresse des cérémonies des Rameaux ne se reflète ni dans la Messe qu’elles précèdent ni dans l’Office divin de ce jour, qui fixent déjà la Passion et la Croix. L’oraison, qui sert et à l’Office et à la Messe, demande que Dieu nous accorde de suivre les leçons de la Passion de notre Sauveur pour avoir part à sa Résurrection. La Messe de ce jour ne fait pas exception à la règle selon laquelle les fleurs et les instruments de musique sont proscrits pendant le Carême, sauf pour les solennités et les fêtes, [39] mais l’usage assimile la procession aux fêtes. (...)

     

    https://www.youtube.com/watch?v=XM3jhSvwLEo


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  • https://fr.aleteia.org/2014/05/28/pourquoi-le-latin-est-il-la-langue-liturgique-officielle-de-leglise/ 

    Eclairage du Père Julio de la Vega-Hazas, professeur de théologie morale, sur l'usage du latin dans l'Eglise.

    Pourquoi le latin est-elle la langue liturgique officielle de l’Église ? Quelle est son importance ? En réalité, le latin est bien plus que la langue officielle de l’Église. Dans la liturgie, plus particulièrement dans le rite latin, le latin est la langue la plus utilisée.
     
    Pour se remettre dans le contexte, disons qu’il s’agit d’abord d’une question de commodité. Ce n’est pas un point doctrinal et il aurait pu en être autrement, en donnant la primauté au grec, par exemple. Dans tous les cas, il convient d’avoir une langue officielle, servant de référence commune à toutes les traductions. En cas de doute, nous nous référons ainsi au texte d’origine. Autrement, quelle confusion ! (...)


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    Les grandes fêtes chrétiennes

     

    Dans l’Eglise, la liturgie rassemble tous les fidèles en communauté au nom du Seigneur. Cette forme de prière "officielle" rendue à Dieu et qui nous unit à lui est la manifestation publique de l'Eglise ( en grec le mot église signifie assemblée) L’année chrétienne est marquée par un grand nombre de fêtes plus ou moins importantes. Ces fêtes chrétiennes rappellent l’essentiel des évènements vécus par Jésus. Elles manifestent notre foi en lui, Messie et Fils de Dieu. 

    L’Eglise  déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et de la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’Avènement du Seigneur .

    Faisant mémoire des saints, en premier lieu de la sainte Mère de Dieu, puis des apôtres, des martyrs et des autres saints  à des jours fixes dans l’année liturgique, ( en général au jour de leur "dies natalis",le jour de leur naissance au ciel et de leur mort terrestre ), l’Eglise de la terre manifeste qu’elle est unie à la liturgie céleste. Elle glorifie le Christ d’avoir accompli son salut dans ses membres glorifiés (les saints). Leur exemple la stimule sur son chemin vers le Père.

     

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  •  http://www.jfbrun.eu/lengadoc/sibilla.htm

     

     

    On se souvient de l'importance attribuée aux oracles sibyllins par l'antiquité païenne, et, après elle, par la primitive Église.

     

    Varron, Cicéron et Virgile ont plusieurs fois mentionné les fameuses prophétesses; Tacite et Suétone, notamment, ont rapporté cette attente générale qui préoccupait tous les esprits, à l'époque de la venue du Messie dans le monde gréco-romain. Peut-être, avec la géniale intuition des poètes, Victor Hugo avait-il entrevu la véritable explication de ce fait historique et providentiel, lorsqu'il écrivait :

     

    Dieu voulait qu'avant tout, rayon du Fils de l'Homme,

    L'aube de Bethléem blanchît le front de Rome 1

     

    A leur tour, les Pères de l'Église rappelèrent fréquemment les témoignages des Sibylles, dont les oracles avaient été, probablement au cours du dernier tiers du IIIesiècle, rédigés en grec et rassemblés en quatorze livres ou chants, dont plusieurs étaient certainement des interpolations chrétiennes.

    Parmi les vers ajoutés ou remaniés, se trouve un poème acrostiche sur la fin des temps, composé de 27 hexamètres, ce qui est déjà un nombre fatidique, puisqu'il représente le cube de 3 : ut ex lato in altum figura consurgal; l'acrostiche donne les cinq mots grecs qui signifient : « jesus Xrist, Fils de Dieu, Sauveur », ou, en réunissant les lettres initiales de ces cinq mots, l'I X 0 Y S, ou poisson symbolique 2, nom mystique de Jésus-Christ, qui, dans les abîmes de notre mortalité, comme dans les profondeurs des eaux, a pu demeurer vivant, c'est-à-dire exempt de péché.

    Attribué à la Sibylle Érythrée, ce fragment fut cité par l'empereur Constantin dans son discours Ad sanctorum coetùm, puis traduit en latin et introduit dans un sermon de Symbolo, dont l'auteur passa longtemps pour n'être autre que saint Augustin lui-même.  On sait comment ce sermon fameux prit de bonne heure, dans l'Église latine, une place dans la liturgie : on le récitait en beaucoup de lieux, le jour de Noël, à Matines; bientôt, on chanta le fragment sibyllin en forme de versus, soit en procession, soit en accompagnant un « jeu » ou «mystère », soit, le plus souvent, après l'une des leçons du 2e nocturne.  M. Marius Sepet, au surplus, a montré comment le drame liturgique était sorti de ce sermon, célèbre dans toute la chrétienté .

     

    Pour les artistes du moyen âge, la Sibylle devint le profond symbole de l'attente des Gentils; une place lui fut réservée au portail des cathédrales 4, et la mystérieuse inspirée hanta longtemps encore l'imagination des poètes.

    Dans la Fontaine amoureuse, poème qui date de I362, Guillaume de Machaut nous montre trois déesses assises devant une table « d'or fin esmaillé », d'un admirable travail :

     

     

    Car les ymages et la vie

    Y estoient des dis Sebilles

    Qui sages furent et abilles,

    Et qui tant fort estudièrent

    Que toutes dis prophetiserent

    De l'avènement Jhesucrist

    Si com veü l'ay en escript 

     

    En plein XVIe siècle, dans sa Défense et Illustration de la langue française (1549), Joachim du Bellay faisait allusion à l'usage du chant de la Sibylle, pratiqué de son temps « en divers lieux » ; et, en 1619, le confesseur de Louis XIII, le P. Nicolas Caussin, écrivait encore une grande dissertation sur les oracles sibyllins.

     

    Le chant de la Sibylle se rencontre dans plusieurs manuscrits, parfois accompagné de sa notation musicale, et même, mais plus rarement, avec son titre.

     

    Dans un manuscrit du IXe siècle (latin: 1154), conservé à la Bibliothèque Nationale, il figure avec le titre : Versus Sibylle de Die Judicii; à la même bibliothèque, dans un Lectionnaire limousin du XIIIe siècle (ancien lat.781) il figure avec le titre : Versus Sibylloe cum cantu et explicatione in fine.

     

     

    Vers 1860, de Coussemaker, dans son Histoire de l'Harmonie au Moyen Age, décrivit les plus anciennes versions, connues à cette époque, de ce chant ; plus tard, Barbier de Montault publia dans la Musica Sacra de Toulouse (3e année, 1876-1877) un article sur le même sujet : Les Sibylles dans le chant de l'Église; mais il appartenait à Dom Pothier, étudiant les diverses versions mélodiques, simples ou ornées, du fameux poème, d'en faire connaître de nouvelles : l'une, simple et fort ancienne, qui se trouve dans le manuscrit     coté B.5, à la Bibliothèque Vallicellane de Rome, et d'autres, plus récentes et très ornées, telles que les donnent un Processionnal de Bourges imprimé en 1517, et un Antiphonaire manuscrit du XVIe siècle conservé à la Bibliothèque Mazarine (mss. 386).

     

     

     https://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_de_la_Sibylle

    https://www.youtube.com/watch?v=iF1VClOAeyE

    https://www.youtube.com/watch?v=wzffW6dwHH4


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