•  Le 02 novembre 998 : 

      

     saint Odilon, abbé de Cluny

     

    célèbre pour la première fois une commémoration de tous les morts de son ordre. C'est l'origine de cette célébration qui suit la fête de tous les saints. De Cluny elle est passée à toute l'Eglise...

     

    Du concile Vatican II

     

    « Ainsi donc en attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (Mat. XXV 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (I Cor. XV 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur la terre leur pèlerinage, d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin, sont dans la gloire contemplant dans la pleine lumière, tel qu’il est, Dieu un en trois Personnes ». (Lumen Gentium 49)

    « La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse (2 Macc.XII 45) » (Lumen Gentium 50)

    « Cette foi vénérable de nos pères en la communion de vie qui existe avec nos frères déjà en possession de la gloire céleste, ou en voie de purification après leur mort, le Saint Concile la recueille avec grande piété ». (Lumen Gentium 51)

     

    Message de Jean-Paul II

    A l’occasion du millénaire de l’institution de la commémoraison des fidèles défunts, Jean-Paul II a adressé un message à Mgr Raymond Séguy, Evêque d’Autun, Chalon-sur-Saône et Mâcon, et Abbé de Cluny :

     

    "(...) En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle. Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : »La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie [...]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie. La Rédemption « se réalise par le sacrifice du Christ, grâce auquel l’homme rachète la dette du péché et s’est réconcilié avec Dieu » (Tertio millennio adveniente, n. 7)...

    Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes « continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumière » (Conc. oecum. Vatican II, Lumen gentium, n.49; cf. Eugène IV, bulle Laetantur coeli). Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique. Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise » (Lumen gentium, n.51); « sauver des âmes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux, Prières, 6; cf. Manuscrit A 77, r°). Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, l’âme ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42; 62)...

    J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et soeurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur.(...)"

     

     


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  • Toussaint 2017

    Toussaint 2017

     

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  • http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/leucharistie/370318-quel-est-le-sens-de-ladoration-eucharistique/

    Ce n’est qu’au cours du XIIIe siècle que naît dans l’Eglise une dévotion centrée sur l’hostie : adoration eucharistique, procession du Saint Sacrement, Fête-Dieu.

     

    Au Moyen Âge en Occident, à la différence de l’Orient, le mystère eucharistique est centré principalement sur le moment de la consécration, au détriment de l’ensemble de la prière eucharistique.


    L’accent est donc mis avant tout sur « la présence réelle » du Christ.


    Aujourd’hui, quel sens pouvons-nous donner à l’adoration eucharistique ? Reconnaissons que l’attitude d’adoration est fondamentale pour un croyant : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu ». Et parce que nous avons un corps, cette adoration s’exprime non seulement à travers la pensée, mais également à travers des gestes.


    L’acte d’adoration par excellence est la messe elle même, la célébration eucharistique dans son ensemble :
    elle nous permet de nous unir à l’action de grâce du Christ qui s’offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l’Esprit Saint.


    Ainsi, l’adoration eucharistique, qu’elle soit solennelle ou silencieuse, collective ou individuelle, est relative et n’a de sens que si elle renvoie à la messe : elle vise à prolonger en nous la démarche eucharistique.
    L’hostie nous invite à un double mouvement : à la fois rejoindre et adorer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père, mais aussi rejoindre l’ensemble de l’humanité pour laquelle le Christ s’est offert. L’adoration eucharistique, même dans la solitude d’une chapelle, ne peut pas se limiter à un acte individuel : par le pain eucharistique, je rejoins le corps tout entier de mes frères humains, pour lequel le Christ est mort.

    L’adoration eucharistique ne doit pas nous faire oublier les autres formes de présence du Christ : à travers sa Parole « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » ; dans la vie quotidienne « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » ; au coeur de chaque être humain « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ». Mais comme nous le rappelle le concile Vatican II, l’Eucharistie est « source et sommet de toute vie chrétienne ».

    P. Jacques Midy,
    Prêtre à l’Île-Saint-Denis

     

    Différentes formes d'adoration eucharistique

    Jeudi-Saint

     

    L'office du jeudi saint prévoit une veillée d'adoration dans la continuité de la messe. Le Saint-Sacrement est amené en procession dans un lieu appelé « reposoir ». La tradition est de suivre la procession avec des cierges allumés. Une veillée silencieuse devant le Saint-Sacrement se poursuit jusqu'à minuit, en mémoire de la veillée de prière du Christ à Gethsémi. Dans l'église, les ornements sont ôtés, les cloches restent silencieuses, les tabernacles restent ouverts et vides jusqu'à la célébration de la vigile pascale .

     

    Salut du Saint-Sacrement

     

    Un office liturgique spécifique, le salut du Saint-Sacrement, permet l'adoration de l'hostie déjà consacrée. Celle-ci est d'abord exposée, c'est-à-dire placée dans un ostensoir posé sur l'autel par le prêtre qui préside. Ce dernier est en général vêtu d'une chape recouverte d'un voile huméral à l'aide duquel il manipule le Saint-Sacrement. Le Saint-Sacrement est ensuite ensensé, puis, après une prière, vient un temps d'adoration silencieuse. Les fidèles sont enfin bénis par Jésus-hostie quand le prêtre trace un large signe de croix au-dessus d'eux avec l'ostensoir.

     

     

     Fête Dieu

     

    Lors de la Fête Dieu (dont le nom officiel est « Solennité du corps et du sang du Christ »), est particulièrement commémorée l'institution du sacrement de l'Eucharistie. Dans certains pays, le Saint-Sacrement est amené en  procession solennelle à travers la ville, parfois avec la participation des autorités civiles. Pendant le parcours, l'ostensoir est placé sous un dais  ou un ombrellino . Pour rendre le cortège plus solennel, peuvent être prévues des bannières de procession, des tapis de fleurs le long du chemin, voire quelquefois des arcs de triomphe floraux. Le Saint-Sacrement est amené jusqu'à son reposoir où ont lieu l'office du salut et de la bénédiction.

     

    Les relais d'adorateurs

    Les Quarante- Heures constituent la première officialisation d'une « chaîne ininterrompue de prière » devant le Saint-Sacrement. Une messe d'exposition et une messe de déposition du Saint-Sacrement en marquent le début et la fin. Dans l'intervalle, les fidèles se relaient devant le Saint-Sacrement qui reste exposé sur le maître-autel. Il est requis que deux personnes au moins soient présentes à tout moment. Le déroulement prévoit souvent également un relais entre différentes églises, le Saint-Sacrement étant déposé dans l'une au moment où il est exposé dans l'autre. La pratique est renouvelée avec une certaine fréquence, par exemple une fois par trimestre.

    Le terme d'« adoration perpétuelle » est normalement réservé à une chaîne d'adoration véritablement ininterrompue, ni dans le cours de la journée (comprenant notamment l'adoration nocturne), ni dans le cours de l'année. Elle est pratiquée par certaines communautés religieuses, mais également par des paroisses dans lesquelles des fidèles laïcs s'engagent à être présent pour adorer le Saint-Sacrement, en général une heure par semaine à un créneau horaire dont la responsabilité leur est attribuée. Une chapelle est alors spécialement dédiée à cette pratique.

     

    Dans plusieurs cas, une forme d'adoration plus restreinte dans le temps est mise en place : on parle alors plutôt d'« adoration prolongée », même si le terme d'« adoration perpétuelle » est parfois utilisé pour manifester que les différents lieux d'adoration dans le monde forment une seule et même adoration continue.

     


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    Pèlerinage de Poitiers

    Pèlerinage mères de famille de Brive

    Journée amicale des anciens du rugby

     

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