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Dans les Cantigas de Santa Maria...
Les Cantigas de Santa Maria constituent une des plus vastes compilations de thèmes musicaux qui nous soit parvenue en provenance du XIIIeme siècle. Le texte fait de nombreuses références à Notre Dame de Rocamadour et au pèlerinage...
Fers laissés en ex-voto dans le chapelle Notre Dame par des prisonniers libérés
Chanson de Sainte Marie (Cantiga de Santa Maria num.CLXXXV )
Le texte est en vieux galicien-portugais du 13e siècle. Les strophes sont de 8 vers suivies du refrain de 4 vers. Le parchemin de la bibliothèque de L'Escurial est magnifique avec des enluminures et la notation pour la musique. La traduction manifestement détruit la musique et le charme du texte ancien.
Comment Sainte Marie délivra de la mort un adolescent très injustement condamné et comment on brûla un hérétique responsable de cette chose.
Por dereito ten a Uirgen,
a Sennor de lealdade
Que sobr' el se torn' o dano
De quen iura falssidade.
Le refrain est très musical
mais son sens est obscur !
La Vierge a, de droit
seigneur de loyauté
Que sur lui retombe la peine
celui qui a fait un faux serment
Je vais vous dire un miracle étrange et merveilleux que fit sainte Marie pour un pèlerin d'Allemagne. Par Rocamadour et la ville de Toulouse, il allait à Saint Jacques, patron d'Espagne.
Il aimait la Vierge par-dessus tout, et souvent, la priait de protéger de la mort son fils qui l'accompagnait. N'avait-elle pas, elle aussi, un fils, le Christ qui est Dieu en Trinité.
Ils entrèrent dans Toulouse et trouvèrent hébergement, sans le savoir, dans la maison d'un grand hérétique ...
Il cacha dans le sac du fils un gobelet en argent. Et, peu après le départ des pèlerins, il se lança à leur poursuite en criant au vol de son nouveau gobelet d'argent...
En entendant cela, les pèlerins s'arrêtèrent abasourdis...
... L'alguazil corroucé prononça la sentence "pendez ce jeune homme !"...
Le père poursuivit sont chemin jusqu'à Saint-Jacques. Au retour, en passant par Toulouse, il fit le détour par le gibet où il avait laissé son fils mort...
« Père très bon, ne pleure pas et n'aie pas de peine car je suis vivant ! La sainte Vierge me protège. Charitablement, elle me soutient de ses mains. »
Notre homme généreux, quand il découvrit la chose, partit en courant en ville ...
L'hérétique avoua et on le brûla vif sur un bûcher...
http://marcel.arnoux.free.fr/LES%20CANTIGAS%20DE%20SANTA%20MARIA.html
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Commentaires
1PonponDimanche 12 Mars 2017 à 15:05et le lien avec nos sanctuaires. ....?....Répondre-
Fruit du vergerDimanche 12 Mars 2017 à 21:59ben c'est la Vierge Marie
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2ZizieMercredi 15 Mars 2017 à 21:40Ben oui
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