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    Le développement du pèlerinage de Rocamadour sous l’impulsion d’Eble de Turenne et de Géraud d’Escorailles

    L’histoire de Rocamadour, lieu cité par Uc dans sa Vida, a fait l’objet de multiples travaux. Nous ne retiendrons que l’essentiel de ce qui s’y passait à l’époque de notre troubadour.

    Dès le début du XIIe siècle les Bénédictins de Saint-Martin de Tulle se voient confirmer par deux bulles papales l'occupation du sanctuaire au détriment de l’abbaye de Marcilhac qui en assurait auparavant le service(18). L’œuvre d’Eble de Turenne, abbé de Saint-Martin de Tulle de 1112 à 1152, pour développer le pèlerinage sera poursuivie et amplifiée par son successeur, Géraud d’Escorailles, de 1152 à 1188. Les pèlerins affluent. L’abbé de Marcilhac revendique la possession du sanctuaire, ce qui entraîne un très long procès qui se terminera en faveur des Limousins.

    Les XIIe et XIIIe siècles voient l’implantation d’établissements destinés à nourrir, héberger et soigner les pèlerins. Dans ce contexte les Cisterciens construisent autour de Rocamadour des granges orientées avant tout vers une production céréalière. L’une d’elles est créée à La Pannonie. Et, " lorsque se termine l’abbatiat de Géraud I, en 1164, Rocamadour, lieu de pèlerinage européen en expansion grandissante depuis une trentaine d’années, apparaît comme cerné par les possessions des moines d’Obazine. (19)"

    Un repérage, sur le terrain, des chemins qui existaient avant la création des routes actuelles montre que ces moines blancs se positionnent à proximité des voies de communication fréquentées, entre autres, par les pèlerins. À La Pannonie ils s’installent non loin du chemin reliant Rocamadour à la commanderie des Templiers du Bastit et, au-delà, Figeac ou Marcilhac.(20)

    D’un pèlerinage dont les premiers miracles répertoriés sont de 1148 on passe peu à peu à l’un des plus grands pèlerinages de la chrétienté auquel se rend, en 1159 puis en 1170, Henri Plantagenêt. La découverte du corps de Saint Amadour en 1166 fait que Rocamajor, la grande grotte, graphie attestée à plusieurs reprises notamment dans la Vida de notre troubadour, devient Rocamadour. On a retrouvé le corps du serviteur de la Vierge, Saint Amadour étant assimilé à Zachée.

    En 1172 Les Miracles de Notre-Dame de Rocamadour vont concourir à l’édification des pèlerins qui viennent de plus en plus nombreux. Les chemins de Saint Jacques qui longent le nord du Quercy se déportent alors vers Rocamadour où tout a été fait, il faut bien le reconnaître, pour les attirer. Le flux de la Via Podiensis, à partir de Figeac, s’oriente vers notre cité mariale d’où il peut se diriger, à partir de l’hôpital Saint-Jacques, vers Saint-Jacques de Compostelle soit par Labastide-Fortanière et Cahors soit par Gourdon et Fumel(21). Quant à l’axe nord-sud, la partie la plus importante venant de Limoges passe en Quercy par l’Hôpital Saint-Jean et Martel.

    Signalons aussi le séjour à Rocamadour de Simon de Montfort accompagné du légat pontifical Arnaud pendant l’hiver 1211-1212 puis, en 1219, la venue de frère Dominique. Quant à Louis IX, il vient en pèlerinage le 2 mai 1244 après la chute de Montségur.(22) etc etc...

     

    http://thegranim.chez.com/ac_jmbaz.htm


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  • Rocamadour comme tout lieu célèbre a eu son lot de superstitions...

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article6012


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  • De violentes rafales de vent avaient été annoncées pour la nuit dernière...

    La météo ne s'est pas trompée

    Trois tentes du camp Jean Paul II en ont fait les frais

     

    Mini tornade sur le camp JeanPaul II

     

    Mini tornade sur le camp JeanPaul II

     

    Mini tornade sur le camp JeanPaul II


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  • 4 février : Sainte Véronique

    Femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha 

    ou Bérénice. 

     

    Le nom de Véronique provient probablement d’une expression hybride, mi-latine, mi-grecque, vera icona  (« véritable image »)

    La première version de la vie de sainte Véronique, probablement légendaire apparaît dans un ajout latin à l’évangile apocryphe de Nicodème (Ve siècle). L’histoire de Véronique est liée à la Passion de Jésus, et plus précisément au Chemin de Croix. Elle est une de ces femmes de Jérusalem dont Luc parle et à qui Jésus aurait adressé ses dernières paroles.

     

    Selon la tradition chrétienne, Véronique est une sainte femme juive qui aurait essuyé le visage et la sueur du Christ alors que Celui-ci s’affaisse sous la croix, lors de Sa montée au Calvaire Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont elle se servit aurait gardé l’empreinte de la face de Jésus.. Le « voile de Véronique » deviendra rapidement une des principales reliques du christianisme et sera conservée, dès le VIII siècle, à Saint-Pierre de Rome

     

    La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face. 


    Plusieurs légendes sont à l'origine de ce récit:


    - Le nom de Véronique qui en grec, vera icona, veut dire : l'icône authentique.


    - Le linge que, dit-on, le Christ aurait envoyé au roi d'Edesse, Abgar, avec son image. A quoi la piété occidentale ajoute un élément de la quête du Graal, ou même en faisant de Véronique, l'épouse de Zachée, avec qui elle serait venue jusqu'à Soulac

     

    La représentation de sainte Véronique n’a pas varié depuis le XIII siècle : elle est vêtue en matrone et tient devant elle, à deux mains, un fin voile portant le visage de Jésus. Par contre le visage du Christ est serein, soit portant la couronne d’épines, notamment à partir du XIV siècle.

    Sainte Véronique est la patronne des lingères, des laveuses et des photographes.

     

     

    Avec Véronique, faisons-nous proches de tous ceux qui connaissent la douleur de l’échec, la mort par condamnation et les railleries du peuple qu’aurait écouté un souverain détenteur de pouvoir, la maladie où un geste plein de douceur redonne espoir. Tous ceux qui sont proches des plus pauvres , des démunis ne sont-ils pas eux aussi image de Dieu ? Cela renvoie au texte du Matthieu 25, 35-36 : «  Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu ».

     

     

     


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  • Pourquoi appelle-t-on la présentation de Jésus au temple, la Chandeleur ?

    S'agit-il d'une fête "païenne" ou d'une tradition ?

     

    Lumignons- Chandeleur @ Véronique Volt

    Le 2 février, quarante jours après Noël, l’Église célèbre la fête de la Présentation du Seigneur. L'évangéliste Luc nous rapporte la belle prière du vieillard Syméon tenant Jésus entre ses bras : "Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple" (Luc 2, 30-32).

    A cause de ces paroles, où Jésus est reconnu comme Lumière, cette fête s'appelle aussi la Chandeleur. Chandeleur vient précisément de candela - la chandelle - reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles. (fête des "chandelles", de la lumière). Aujourd'hui, on bénit les cierges pour rappeler que Jésus est lumière du monde.

    A l'église

    La célébration commence par une bénédiction de cierges et une procession de la lumière. les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l'on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour éloigner le malin, les orages, la mort,etc... et invoquer les bons augures à veiller sur les semailles d'hiver qui produiront les bonnes moissons de l'été prochain. Les cierges bénis sont emportés dans les foyers pour le protéger.

     

    Extraits de l'almanach du chrétien 
    Croire.com


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