C'est l'insigne des pèlerins de Rocamadour . Les pèlerins le cousaient sur leurs vêtements . C'était un sauf-conduit spirituel et même temporel en cas de nécessité. La sportelle authentifiait la qualité de pèlerin de Rocamadour . A l'origine c'est un insigne généralement en plomb moulé qui représente le sceau du monastère avec la Vierge à l'enfant trônant dans une mandore ,  un sceptre fleurdelisé dans la main droite et l'enfant Jésus sur le bras gauche ou le genou gauche, entourée de l'inscription "SIGILUM : BEATAE MARIAE DE ROCAMADOUR  ».(sceau de la bienheureuse Marie de Rocamadour). On pouvait se le procurer aux pieds des sanctuaires sur la place des "senhals" ( des "insignes")

La sportelle est toujours l'insigne des pèlerins de Rocamadour 

Cette épée est fichée dans une anfractuosité du rocher au dessus de la porte de la chapelle Notre Dame. La légende veut que Roland mourant à Roncevaux et n'arrivant pas à casser son épée pour qu'elle ne tombe pas aux mains des infidèles l'a lancé au loin et qu'elle est venue se planter ici à Rocamadour

En fait la présence de cette épée continue de témoigner de la popularité au XII ème siècle en Occident des récits autour de Charlemagne et de non "neveu" Roland en lien avec les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et tout le mouvement de reconquête de l'Espagne sur les maures ( les chevaliers passant à Rocamadour étaient nombreux et Roland était un de leurs modèles). Par ailleurs l'épée plantée dans le mur plein sud ( ce qui n'est plus le cas, elle a du être déplacée plus en hauteur pour ne plus être à portée des visiteurs) indiquait la direction de l'Espagne.

Les moines ont saisi avec opportunité les récits légendaires autour de Charlemagne même s'il n'ignoraient pas que d'autres lieux prétendent aussi posséder l'épée de Roland. Il s'agit du rappel en ce lieu d' une histoire alors très connu en lien avec une autre légende racontant le pèlerinage de Roland à Rocamadour, faisant don de son épée à la Vierge et rachetant son épée ( cette scène est représentée sur un des bas-reliefs de l'autel de bronze dans la chapelle Notre Dame)

On reconnait le chanoine Bergounioux et les abbés Verdié et Cayla comme diacre et sous-diacre. Tout derrière on aperçoit le tête de mgr Bréheret, évêque de Cahors 

L'évêque, le diacre et le sous-diacre ainsi que le prêtre assistant portent l'ornement traditionnel de Rocamadour

Bien des années après, pendant la Semaine Mariale, mgr Gaidon, évêque de Cahors revêtu du même ornement. A Gauche l'abbé Lerm, recteur du sanctuaire, tenant le micro

L'accueil du cardinal à la gare de Rocamadour 

L'arrivée du cardinal sur le parvis des sanctuaires 

Le cardinal traverse le parvis en "cappa magna"

( grand manteau de plusieurs mètres de long symbole de dignité et d'autorité) 

Repas dans la salle à manger du château 

 Dans la même salle bien des années après

Réception du Cardinal Poupard en 2000

La salle vide : elle a été construite par Mgr Grimardias à la fin du XIX ème siècle pour recevoir son clergé. Aujourd'hui elle fait partie du centre d'accueil

Depuis quelques années elle ne sert plus qu'exceptionnellement

Le Commandeur de Valon, membre d'une vielle famille du Quercy , chevalier des hospitaliers de de Saint Jean, fut un des derniers défenseur de Rhode contre les turcs.  Ce monument , oeuvre du sculpteur Calmons ( décédé en 1901),  se trouve dans la chapelle saint Jean-Baptiste