• A ce jour 1385 pèlerins ( ceux qui s'enregistrent pour demander une aide aux sanctuaires)

      sont programmés pour le mois d'avril


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     Il y a  d'abord le Mardi gras est qui une période festive, qui marque la fin de la « semaine des sept jours gras » ( Carnaval). Le Mardi gras est suivi par le Mercredi des cendres et le carême, où les chrétiens sont invités à « manger maigre » ( au moins le vendredi) en s'abstenant de viande. ( qui autrefois était considérée comme une nourriture de fête et de luxe)

    Le mercredi des Cendres débute le Carême, période de quarante jours qui se termine par la Passion et la Résurrection célébrée à Pâques. Ce jour est marqué par une célébration au cours de laquelle le prêtre trace une croix sur chaque fidèle en lui disant : "Convertis-toi et crois à l’Évangile"

    On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence .

    Un symbole de renaissance

    Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous apprend que nous serons victorieux du péché quand nous aurons appris par l’Evangile à remplacer le feu du mal par le feu de l’Amour. Car le feu qui brûle ce jour détruit d’abord mais, en même temps, ce feu éclaire, réchauffe, réconforte, guide et encourage.

    La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.

    Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

    Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.

    Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.

    Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne  ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

     

     

     


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  • Le mercredi des cendres  marque l’entrée en carême. Les cendres sont en principe les cendres des rameaux  de l’année précédente qui ont été brûlés.

    « Demandons au seigneur de bénir ces cendres dont nos fronts vont être marqués en signe de pénitence ». Au cours de la célébration, après l’écoute de la Parole, le prêtre invite les fidèles à la prière et bénit les cendres faites, en principe, des rameaux bénis au dimanche des Rameaux de l’année précédente.

    Puis chacun reçoit sur la tête un peu de cendres tandis que le célébrant  lui dit : « Convertissez-vous et croyez à l’évangile » (Marc 1, 15) ou « souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (Genèse 3, 19).

    Même si les cendres sont imposées sur le front ou la tête qui est le siège de l’intelligence et de la pensée, c’est aussi le cœur qui est visé. Les paroles que le célébrant prononce, invitent le croyant à se rappeler sa fragilité, à s’interroger sur sa destinée, à se convertir, c’est-à-dire à remettre sa vie en conformité avec l’Evangile. C’est tout l’enjeu du Carême. C’est ce que nous rappelle la première lecture du mercredi des Cendres (Joël 2, 13) : « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. ». Pour sa part saint Paul, invite le croyant, « au nom du Christ, […], à se laisser réconcilier avec Dieu, à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu ».

    Le psaume 50 exprime la démarche pénitentielle qui va marquer tout le carême.

    Tout d’abord, il révèle l’attitude de Dieu : « ton amour », « ta grande miséricorde »… puis l’attitude de l’homme : « je connais mon péché », « ma faute », « mon offense ». On peut noter ensuite les demandes exprimées par la prière du pécheur : « efface mon péché », « lave-moi », « purifie-moi », « crée en moi », « renouvelle et raffermis », « ne me chasse pas », « ne reprends pas », « rends-moi », « ouvre mes lèvres ». Enfin, le pardon et la miséricorde de Dieu ouvrent un avenir : « ma bouche publiera ta louange ». Il s’agit bien de « vivre de la vie nouvelle à l’image de ton Fils ressuscité » (extrait d’une prière avant le rite de l’imposition des Cendres)

    Pourquoi les cendres ?

    Se couvrir de cendres ou s’asseoir sur la cendre en signe de pénitence  est une pratique souvent rapportée dans l’Ancien Testament. A la suite de la prédication de Jonas, le roi de Ninive s’assoit sur la cendre » (Jonas 3, 6). En 2 Samuel 13, 19, Tamar « prend de la cendre et s’en couvre la tête ». Le rite peut être un rite de pénitence mais aussi un rite de souffrance devant ce que l’on a vécu.

    Dominique Cadet


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  • Lu sur Réponses catholiques :

     

    "Si je pense que le mal a été créé par Dieu, par incapacité à faire autrement ou par choix, suis je chrétien?

    Nous ne sommes pas là pour juger les personnes et dire qui est chrétien ou non, à partir du moment où la personne est baptisée. Nous nous efforçons en revanche de répondre aux questions des lecteurs en fonction de notre compréhension de l’Ecriture, de l’Enseignement de l’Eglise catholique et de la réflexion des théologiens.

    Tout cela pour dire qu’effectivement, dans la foi chrétienne, Dieu n’est pas l’auteur du mal. Le chapitre 1 de la Genèse expose au contraire un Dieu qui crée un cosmos « bon », de la première créature (Gn 1, 4) à l’être humain, qui est même « très bon » (verset 31). En revanche, Il a créé l’homme libre et ce dernier a rapidement utilisé cette liberté pour commettre le mal (Gn 3). Un homme qui n’aurait pas la liberté de faire le mal ne serait pas vraiment libre et la liberté implique donc cette possibilité du mal.

    On rétorquera que plusieurs textes de la Bible, surtout dans l’Ancien Testament, montrent Dieu faire des actes terribles. Quand on y regarde de près, ce sont soit des actes pour défendre Israël (ex : noyer l’armée égyptienne dans la Mer Rouge), soit une punition du pécheur (Samson faisant écrouler le temple de Dagon sur l’assemblée présente), soit, plus rarement, une mise à l’épreuve (Job).

    Au fur et à mesure de l’évolution de la théologie, dans la Bible puis dans la Tradition chrétienne, on présente davantage le mal comme un enchaînement du péché que Dieu laisse éventuellement commettre. La pointe est qu’Il permet à la vie de traverser tout mal et qu’Il prend la défense du faible, même si c’est après coup. Cela s’applique à lui-même puisque le Christ meurt du mal déchainé contre lui. Mais Il le traverse et la vie en triomphe après-coup. Il ne nous abandonne pas dans le mal, Il est à nos côtés parce qu’Il en a lui-même été victime et Il nous précède pour le traverser, puisqu’Il est ressuscité.

    Cela ne nous dit pas qui a créé le mal. La Bible dit clairement, en Gn 3 mais aussi dans le Livre de la Sagesse, Job, le Siracide, ou l’Apocalypse, qu’il y a une intelligence du mal, révoltée contre Dieu par jalousie de l’être humain, appelée parfois le Serpent, Satan (c’est-à-dire l’Accusateur), le Démon, le Dragon etc. Elle ne nous en dit pas beaucoup plus et c’est normal. Le Christ est le Logos, la Parole de Dieu, mot qui signifie « Raison » en grec. Si le Verbe de Dieu est Raison, le mal, qui est la coupure absolue de Dieu, est absurde. On n’explique pas l’absurde, on le combat."


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  • Le camp des jeunes doit être remis en état et les tentes remontées. Le premier groupe est annoncé pour le 25 mars...

    Les pertes sont assez considérables... un certain nombre de tentes sont irrémédiablement perdues suite au coup de vent et devront être rachetées ( 1500 euros chacune et d'occasion). D'autres très abîmées devront être réparées...

     

    Après la tempête...

     

    Après la tempête...

     

    Après la tempête...

     

    Après la tempête...

     

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    Après la tempête...

     

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    Merci aux bénévoles qui ont donné un coup de main  

    Après la tempête...

     

     

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