• Faut il avoir peur de crèches ?


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  • Le recteur avec le nouveau chapelain : l'abbé Jean-Baptiste DIGEON .

    L'abbé DIGEON apportera son aide comme vicaire du curé de Gramat et comme vicaire et chapelain du recteur de Rocamadour 

    ( il faut prier pour les vocations) 


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    Evêque de Digne, Mgr Jean-Philippe Nault est interrogé par Christophe Geffroy dans La Nef

     

    http://www.lanef.net/t_article/proclamer-le-kerygme-mgr-jean-philippe-nault-26378.asp?page=2

     

    Quel regard portez-vous sur notre société actuelle qui semble rejeter toujours plus loin les limites de la transgression (la PMA risque d’être la prochaine étape) : comment envisagez-vous votre rôle d’évêque face à ces dérives ?
    Un regard à la fois peiné (voire parfois effrayé !) mais aussi de plus en plus convaincu que la seule solution est bien le Christ, et que Lui seul nous révèle la vérité sur l’homme ! Solution dans le sens d’une direction (Chemin), mais aussi d’une réponse aux différentes questions d’aujourd’hui (Vérité), et enfin d’une relation personnelle sanctifiante et transformante (Vie). Cet afflux de lois sociétales illustre l’éloignement de nos contemporains vis-à-vis de l’Évangile. Je rends grâce pour la dynamique portée par de nombreux laïcs (tout spécialement des jeunes) et pour leur implication courageuse dans l’annonce de l’Évangile et la transformation de la société. C’est une véritable espérance pour l’Église !
    Propos recueillis par Christophe Geffroy


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    Vendredi 7 juillet 2017, nonobstant le début des vacances scolaires, la nef centrale de Notre-Dame de Paris était remplie de fidèles venus participer à la messe solennelle d’action de grâces célébrée à l’occasion du dixième anniversaire de la promulgation du motu proprio Summorum Pontificum par le pape Benoît XVI. La messe était célébrée par le chanoine Guelfucci, curé de Saint-Eugène-Sainte-Cécile, assisté de l’abbé Damaggio, jeune prêtre parisien de la Fraternité Saint-Pierre et de l’abbé Claude Barthe. C’est Mgr Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre de la cathédrale qui a accueilli les pèlerins au nom du cardinal Vingt-Trois et prononcé l’homélie

     PREDICATION DE MGR CHAUVET

    Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

    Fêter l’anniversaire d’un acte ecclésial important comme le fut le motu proprio, c’est d’abord rendre grâce pour l’action de l’Esprit-Saint, non seulement dans le cœur du pape Benoît, mais aussi dans l’Église. Ce motu proprio est lié à la nouvelle interprétation du Concile (Vatican II) qu’avait voulu le pape Benoît qui ne soit pas une interprétation de rupture mais bien de continuité. Et, rappelant que le missel promulgué par Saint Jean XXIII en 1962 n’avait pas été abrogé, portant aussi le souci pastoral de l’unité de l’Église Catholique, le Pape Benoît savait que la liturgie était le lieu source. La possibilité de pouvoir célébrer selon le missel romain du bienheureux Paul VI et celui de Saint Jean XXIII doit être un facteur d’unité car, je le cite, « ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église. Ce sont en effet deux usages de l’unique rit romain. » Ainsi, ce que nous vivons dans nos paroisses parisiennes depuis près de dix ans, mais j’allais dire pour St-Eugène depuis plus de vingt-cinq ans grâce au cardinal Jean-Marie Lustiger, montre combien ces deux formes du rit romain peuvent s’enrichir.

    Il n’est pas question ce soir de vous faire une conférence sur tous les fruits de ce motu proprio. Je souhaite simplement souligner un seul fruit : la liturgie est mystère. Où, si vous voulez, elle est une entrée dans le mystère de Dieu. Tout curé construit sa pastorale à partir de la célébration de l’eucharistie, tout simplement parce que la sainte messe est source de grâces et c’est le sommet de toute évangélisation. Les fidèles qui viennent à la sainte messe veulent vivre en plénitude leur vocation sacerdotale en devenant vivante offrande à la louange de Dieu le Père. Oui, il s’agit d’entrer dans le sacrifice du Christ, c’est-à-dire dans son mouvement d’amour à son Père. Merveilleux échanges où nos pauvretés deviennent richesses, où nous devenons ce que nous avons reçu, le corps du Christ pour reprendre le grand Saint Augustin. J’en suis persuadé, plus les fidèles vivront leur fonction sacerdotale, plus ils susciteront des fonctions sacerdotales. Les jeunes répondront à l’appel du Christ s’ils voient que le peuple fidèle a soif de Dieu, a soif d’une spiritualité profonde.

    La sainte messe est aussi le lieu privilégié d’une profonde intimité avec le Seigneur. Le saint curé d’Ars en montrant le tabernacle de sa petite église disait pendant un quart d’heure à ses paroissiens : Il est là ! Il est là ! Oui, le Christ est réellement présent sur l’autel. Oui, le Christ veut nous parler. Et je vous ferai volontiers une confidence. C’est le jour de ma première communion – ce n’était pas hier ! – dans le silence de l’action de grâces et le silence de mon cœur que le Seigneur m’a appelé pour être prêtre. Et, depuis 37 ans, ma plus grande joie c’est de célébrer chaque jour l’eucharistie. Rester en silence avec Jésus, le cardinal Sarah y insiste dans son dernier ouvrage. Certes, il y a d’autres moments de notre vie spirituelle où le silence s’impose comme la lectio divina, la lecture priante de la parole de Dieu, l’oraison, mais le cœur-à-cœur avec le Christ présent dans l’eucharistie est un sommet d’amour. C’est une véritable ascèse car notre esprit parle beaucoup et le Saint-Esprit a du mal à en placer une. Je vous invite vraiment à entrer dans le silence pour votre action de grâces.

    Enfin, la liturgie sera une entrée dans le Mystère si le temps et l’espace nous conduise là où est célébrée l’unique liturgie avec l’unique Grand Prêtre. Les chœurs de nos églises doivent être beaux, doivent être propres. Le pauvre curé d’Ars n’avait pas hésité à dépenser tout son argent pour acheter son superbe calice, son ciboire, l’ostensoir. Rien n’est trop beau pour le Seigneur. Les ornements liturgiques nous disent où est la Source. La beauté attire nos yeux du chœur vers le haut. Que notre offrande soit portée par ton ange en présence de ta gloire sur ton autel céleste afin qu’en recevant ici par notre communion à l’autel le corps et le sang de ton fils nous soyons comblé de ta grâce et de tes bénédictions. La liturgie nous parle du Royaume en faisant croître en nous le désir d’y entrer. Et croyez-moi ce qui caractérise le Royaume, c’est l’Amour. Et l’Amour est plénitude. Quant au temps, nous avons à vivre cette tension entre le temps et l’éternité. Une belle liturgie nous fait découvrir ce qu’est l’éternité. Tout comme une véritable amitié nous fait découvrir un peu l’éternité.

    Le pape Benoît grâce à ce motu proprio a rappelé que c’est bien la communion sacramentelle qui construit l’Église s’inscrivant ainsi selon la tradition de nos Pères. Que chacun selon ses sensibilités liturgiques participe à la construction du corps ecclésial. Nous savons bien l’unité n’est pas l’uniformité. C’est vrai à l’intérieur de l’Église. Mais cela suppose que la liturgie soit reçue et respectée comme un don du Seigneur, un don qui ne nous appartient pas, que nous avons à faire fructifier pour notre vie intérieure, pour ce véritable chemin de sainteté et de bonheur. Ainsi soit-il !




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  • Parce qu'il n'est plus soumis au devoir de réserve des fonctionnaires, Bernard Ravet s'est décidé à raconter sa vie de principal dans trois collèges difficiles de Marseille. Il décrit la violence, la montée de l'islamisme, la solitude des chefs d'établissements et des enseignants.

     

    Retraité depuis 2015, Bernard Ravet, principal pendant quinze ans dans «trois des collèges marseillais les plus difficiles» livre un témoignage de première main (1) sur la montée progressive du fanatisme religieux musulman dans certains établissements scolaires. Et sur la réponse peu efficace voire fuyante de l'institution: «Il faut en finir avec la loi du silence qui pèse sur l'impact du religieux dans certains établissements», écrit cet ex-principal ( ....)

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/27/01016-20170827ARTFIG00145-fanatisme-religieux-le-coup-de-gueule-d-un-principal-de-college.php?xtor=EPR-211


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