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    https://www.youtube.com/watch?v=t2kA6_ElX_Y

     

    Innúmeris transáctis saéculis a creatióne mundi, quando in princípio Deus creávit caélum et terram et hóminem formávit ad imáginem suam; permúltis étiam saéculis, ex quo post dilúvium Altíssimus in núbibus arcum posúerat, signum foéderis et pacis; a migratióne Ábrahae, patris nostri in fide, de Ur Chaldaeórum saéculo vigésimo primo; ab egréssu pópuli Ísrael de Ægýpto, Móyse duce, saéculo décimo tértio; ab unctióne David in regem, anno círciter millésimo; hebdómada sexagésima quinta, iuxta Daniélis prophetíam; Olympíade centésima nonagésima quarta; ab Urbe cóndita anno septingentésimo quinquagésimo secúndo; anno impérii Caésaris Octaviáni Augústi quadragésimo secúndo; toto Orbe in pace compósito, Iesus Christus, aetérnus Deus aeterníque Patris Fíli us, mundum volens advéntu suo piíssimo consecráre, de Spíritu Sancto concéptus, novémque post conceptiónem decúrsis ménsibus, in Béthlehem Iudae náscitur ex María Vírgine factus homo: Natívitas Dómini nostri Iesu Christi secúndum carnem.

    Des siècles sans nombre après la création du monde, quand Dieu au commencement créa le ciel et la terre et forma l’homme à son image ; des siècles et des siècles après le déluge, quand le Très-Haut plaça son arc dans les nues du ciel, en signe d’alliance et de paix ; le vingt-et-unième siècle depuis qu’Abraham, notre père dans la foi, quitta Our des Chaldéens ; le treizième siècle depuis la sortie d’Égypte du peuple d’Israël sous la conduite de Moïse ; environ la millième année depuis le sacre du roi David ; la cent quatre-vingt-quatorzième Olympiade ; la sept-cent-cinquante-deuxième année de la fondation de Rome ; la quarante-deuxième année de l’empire de César Octavien Auguste ; tout l’univers étant en paix, Jésus Christ, Dieu éternel et Fils du Père éternel, voulant sanctifier le monde par son miséricordieux avènement, ayant été conçu du Saint Esprit, et neuf mois s’étant écoulés depuis sa conception, naît à Bethléem de Judée, fait homme, de la Vierge Marie. C’est la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ selon la chair.

     


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    saint-gregoire-de-nazianzz

    A Noël 380, l’évêque de Constantinople Grégoire de Nazianze, dans le discours Pour la Théophanie (disc. 38), prononcé dans la basilique des Saints-Apôtres, invite les chrétiens à fêter Noël dans la joie.

     « Le Christ naît, rendez gloire ; le Christ vient des cieux, allez à sa rencontre ; le Christ est sur terre, élevez-vous. […] “Que se réjouissent les cieux et qu’exulte la terre” à cause de celui qui est “céleste” et ensuite “terrestre”. Le Christ est dans la chair : exultez ». 

    Il faut fêter Noël mais Grégoire invite les fidèles à la retenue, au calme et au recueillement : « Célébrons la fête, non comme une solennité profane mais d’une manière divine » car « c’est la solennité de la Théophanie ou encore de la Nativité […] Dieu en effet est apparu aux hommes en naissant […] Le nom de Théophanie vient du fait qu’il est apparu, le nom de Nativité, du fait qu’il est né ».

    « La fête que nous célébrons aujourd’hui, c’est la venue de Dieu chez les hommes » dit-il encore, aussi convient-il ne pas la célébrer à la manière des fêtes païennes qui existent encore à cette date. Alors qu’une grande partie de la population chrétienne de Constantinople garde des habitudes païennes ou au moins profanes, il précise : « Gardons-nous d’orner de guirlandes les vestibules, de réunir des chœurs de danse, de décorer les rues, de régaler l’œil, de charmer l’oreille, d’offrir à l’odorat des parfums efféminés […] ; gardons-nous de nous amollir avec un vêtement délicat […], avec le brillant des pierres ou l’éclat de l’or ou encore avec ripailles et beuveries auxquelles sont liées luxure et débauches. […] Gardons-nous de dresser des lits de table élevés […], d’estimer le bouquet des vins, les apprêts des cuisiniers, le grand prix des parfums. […] Ne nous empressons pas à nous vaincre mutuellement en intempérance et cela quand d’autres ont faim et sont dans le dénuement. »

    Grégoire oppose les festivités païennes en l’honneur de divinités qui sont en réalité des démons, au culte du vrai Dieu : « Cela laissons-le aux pompes et solennités helléniques (païennes). Les Grecs (les païens) nomment dieux des êtres qui prennent plaisir au fumet des graisses (= lors des sacrifices d’animaux suivis de repas), ils servent la divinité en cherchant à plaire au ventre, et ils se font ainsi de démons pervers, les pervers dévots […] Nous qui avons le Verbe pour objet d’adoration, si nous devons prendre quelques plaisirs, prenons-les dans la parole, dans la loi divine, dans les récits, surtout ceux qui concernent la solennité présente ; ainsi nos plaisirs seront en rapport avec elle. »

    Et Grégoire de proposer le discours qu’il va prononcer comme source des plaisirs qui conviennent en la circonstance : « Voulez-vous –  puisqu’aujourd’hui je suis celui qui vous reçois – que je serve aux convives de marque que vous êtes un discours sur ce sujet avec toute l’abondance et la somptuosité possibles ? […] Purifiez-vous, s’il vous plaît, l’esprit, l’ouïe et la pensée, vous tous qui recherchez les plaisirs de cet ordre ; puisqu’il s’agit de Dieu, le discours, lui aussi est divin ».

    Après un long discours dont il soigne l’harmonie, l’ordre et la beauté avec un grand talent oratoire et où il expose la révélation chrétienne, Grégoire exalte la joie que doit manifester le fidèle en contemplant le mystère de l’incarnation du Verbe ; il dévoile le sens symbolique et spirituel de certains éléments indiquant comment ils participent de l’économie du salut : « Maintenant apprends, s’il te plaît , que le Christ est conçu, et bondis de joie […] ; révère le recensement, grâce auquel tu as été inscris dans les cieux ; célèbre la Nativité, grâce à laquelle tu as été délivré des liens de ta propre naissance (= du péché) ; honore Bethléem la petite qui t’a ramené au paradis ; adore la crèche, grâce à laquelle toi, qui es privé de raison (alogos), tu as été nourri par le Verbe (Logos), reconnais, comme le bœuf, ton possesseur – Isaïe t’y invite – et, comme l’âne, reconnais la crèche de ton maître, que tu sois parmi ceux qui sont purs, qui sont soumis à la Loi, qui ruminent la Parole et qui sont prêts pour le sacrifice, ou bien que tu sois parmi ceux qui sont impurs, qui ne sont admis ni au repas ni au sacrifice et qui sont du groupe des païens. Cours à la suite de l’étoile et avec les Mages apporte tes présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe comme à un roi, comme à un Dieu, comme à celui qui pour toi s’est fait cadavre. Rends gloire avec les bergers, chante l’hymne avec les Anges, danse avec les Archanges. Que la solennité soit commune aux puissances célestes et aux puissances terrestres … ».

     

    Traduit en latin par Rufin d’Aquilée, ce discours fut diffusé en Occident dès la fin du IVsiècle.

    Par Françoise Thelamon, professeur émérite d’histoire de l’antiquité, université de Rouen


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    La "Maison à Marie", ancienne hôtellerie pour accueillir les pèlerins, bâtie à la fin du XIX ème siècle sur l'emplacement d'un ermitage bénédictin. Elle a été fermée dans les années 1950 pour cause de vétusté. Ce bâtiment ne possède que trois murs construit de main d'homme. Le quatrième mur c'est la falaise. Cette photo date de novembre 1986. Que faire de ce bâtiment alors en ruine. L'aspect extérieur fait parti du site. Fallait il maintenir une simple façade comme un décor de théâtre ?. On accède au bâtiment que par un étroit sentier taillé dans la roche ce qui ne le rend pas très utilisable. En faut de la photo à droite on aperçoit un angle du rempart...

     

    La restauration de la "Maison à Marie"

     Sur cette photo la situation géographique singulière de la "Maison à Marie" est bien évidente

    La seule entrée dont dispose le bâtiment taillée dans le rocher à quelques dizaines de mètres au dessus de la rue de la Mercerie

     

    La restauration de la "Maison à Marie"

    L'étroit  chemin d'accès. Cet accès est l'unique. 

    La restauration de la "Maison à Marie"

     

    La restauration de la "Maison à Marie"

     

    La maison possède une belle terrasse en surplomb 

    Décembre 1988 la "Maison à Marie" est en pleine restauration

     

    Le grand couloir intérieur longeant la falaise

     

     

     

    La "Maison à Marie" est une annexe de la maison des chapelains ( "château")

    La restauration de la "Maison à Marie"

    L'escalier d'entrée 

    La restauration de la "Maison à Marie"

    Le grand escalier intérieur avec sa gouttière sur le côté pour évacuer l'eau du rocher 

    La restauration de la "Maison à Marie"

    Le couloir avec sa gouttière  

    La restauration de la "Maison à Marie"

    la citerne intérieure 

    La restauration de la "Maison à Marie"

     

    La restauration de la "Maison à Marie"

    La salle à manger qui l'été sert à accueillir les bénévoles 

    La restauration de la "Maison à Marie"

    le salon - bibliothèque

     


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    Anciens livrets pour les touristes et les pèlerins

     

    Anciens livrets pour les touristes et les pèlerins


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