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    Notre Dame de Rocamadour, reine du Quercy, me voici auprès de Vous pour Vous aimer et Vous prier. Je suis comme Jésus, et avec Lui, après de Sa Mère. Vous vouliez bien recevoir Son Amour, recevez le mien. Vous vouliez recevoir son travail et Ses humbles joies, recevez mon travail et mes joies toutes simples. Vous vouliez bien partager ses peines déjà grandes, recevez et partagez mes peines déjà si lourdes. Recevez et acceptez l'amour, les joies, les peines de vos deux enfants. Puis, jetez un regard là où s'en va mon cœur : vers ma maison, mon village, mon église, tous les miens, tous les vivants et tous les morts. Veillez sur Votre Sanctuaire, veillez sur l'Eglise, veillez sur la France. Tout est à Vous, c'est Votre Domaine, Votre Royaume. Soyez toujours et pour tous la Mère et la Reine. Notre Dame de Rocamadour, pour tous les bienfaits d'hier, d'aujourd'hui, de demain : merci. Notre Dame de Rocamadour, soyez avec moi maintenant et à l'heure de ma mort. Notre Dame de Rocamadour, quand cette heure dernière sera venue, prenez-moi par la main et conduisez-moi, près de Votre Divin Fils et près de Vous, dans la Béatitude éternelle. Ainsi soit-il.


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  • Dans son message radiophonique « urbi et orbi » du 24 décembre 1940, le pape Pie XII condamnait l’Allemagne nazie pour « son usage illégal de forces destructrices à l’encontre des non-combattants, des fugitifs, des vieillards et des enfants ; un mépris de la dignité humaine, de la liberté et de la vie qui donne lieu à des actes qui crient vengeance devant Dieu... »

    Le jour de Noël, un éditorial du New York Times reconnaît que « en un mot, la discipline morale du pape est en complète contradiction avec la discipline d’Hitler ».

    Un an plus tard, le message de Noël du Saint-Père au collège des cardinaux dénonçait les nazis pour violation des droits des minorités. Il ne peut y avoir de place, disait-il, pour « 1) une oppression déclarée ou subtile des caractéristiques de langue ou de culture des minorités nationales ; 2) une opposition à leurs compétences économiques ; 3) une limitation ou abolition de leur fécondité naturelle ».

    Et de nouveau, l’éditorial de Noël du New York Times, non seulement applaudit la déclaration du pape mais confesse que « la voix de Pie XII est une voix solitaire dans le silence et l’obscurité qui enveloppent l’Europe en ce Noël... [Il] est le seul dirigeant du continent européen à oser élever la voix... [Il] ne laisse aucun doute : les buts du nazisme sont inconciliables avec sa propre conception d’une paix chrétienne ».

    Dans son message de Noël de 1942, il affirmait : « l’Eglise serait infidèle à elle-même, elle cesserait d’être mère, si elle restait sourde aux cris des enfants souffrants qui atteignent ses oreilles depuis toutes les classes de la famille humaine ». Il a également invité les opposants au nazisme à faire « le vœu solennel de ne pas prendre de repos tant que les âmes vaillantes de tous les peuples et de toutes les nations ne se seraient pas levées en masse, déterminées à ramener la société à son centre de gravité immuable, la Loi divine, et à se dévouer au service de la personne humaine et d’une société divinement et supérieurement humaine. » Ce vœu, avait-il conclu, devait être fait au nom des victimes de la guerre, « les centaines de mille, qui sans faute de leur part et uniquement en raison de leur nation ou de leur race, ont été condamnés à mort ou à une extinction progressive. »

    De nouveau, le comité de rédaction du Times a loué le pape : « aucun sermon de Noël n’a touché une plus large assistance que le message que le pape Pie XII adresse à un monde en ce moment déchiré par la guerre. Ce Noël, plus que jamais, il est une voix solitaire criant dans le silence d’un continent. La chaire d’où il parle est plus que jamais le roc sur lequel l’Eglise est fondée, minuscule îlot cerné et assailli par un océan en furie. »

    L’éditorial met également en avant que le pape n’est pas un chef politique mais « un prédicateur ordonné pour se tenir à côté de la bataille, lié impartialement à tous les peuples et désirant collaborer à tout nouvel ordonnancement qui apporterait une paix juste. » Et de conclure : « le pape Pie XII exprime aussi passionnément qu’aucun chef de notre bord les visées du combat pour la liberté quand il dit que ceux qui visent à construire un monde nouveau doivent se battre pour le libre choix de gouvernement et d’ordre religieux. »

    Ce que vous venez de lire, ce ne sont pas de fausses nouvelles. La vérité, c’est que l’Eglise a été un perpétuel adversaire d’Hitler. C’est la propagande anti-catholique, en provenance des soviets puis plus tard d’intellectuels qui est une contrefaçon.

    S’il fallait des preuves supplémentaires, le tout nouveau livre de Peter Bartley « Catholics Confronting Hitler » (les catholiques face à Hitler) est extraordinairement lisible et compréhensible. Il décrit les mouvements de résistance catholique et le travail de sauvetage réalisé au Vatican et dans toute l’Europe occupée, souvent en collaboration avec juifs et protestants.

    Les catholiques ont payé pour leur résistance : des évêques ont été exilés ou assassinés, des laïcs actifs ont été incarcérés ou exécutés dans les camps de la mort. Avec la bénédiction du pape, la hiérarchie catholique allemande a dénoncé en chaire de façon répétée le programme euthanasique nazi, ainsi que son néo-paganisme et son anti-sémitisme. Ils ont caché et aidé des juifs et en 1943 les évêques « ont rédigé une déclaration conjointe déplorant l’expulsion à grande échelle et le meurtre des juifs ».

    En France, des journaux clandestins écrits par des jésuites et approuvés par le pape, exposaient les maux dus aux nazis, en particulier le racialisme, et encourageaient à la résistance, même contre le gouvernement fantoche de Vichy. Les nonces apostoliques en Slovaquie, en Hongrie, dans les Balkans et dans les pays occupés d’Europe occidentale, fidèles aux ordres du pape, ont protesté publiquement chaque fois que des juifs étaient arrêtés ou raflés pour être déportés. Leurs actions ont souvent provoqué des reports et des suspensions de déportation, permettant à des dizaines de milliers de juifs fugitifs de trouver refuge dans des installations d’Eglise et des foyers catholiques.

    Le futur pape Jean XXIII était durant la guerre délégué apostolique pour la Turquie et la Grèce et il a sauvé la vie d’innombrables juifs en Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie. Il a secouru au moins 50 000 juifs en leur procurant des certificats de baptême.

    En plus de ces efforts clandestins, la Commission Pontificale de Bienfaisance, créée par le pape Pie XII, distribuait de la nourriture, des médicaments et des vêtements à des centaines de milliers de personnes déplacées. Le bureau d’information du Vatican, ainsi que le souligne Bartley, « a permis à deux millions de personnes d’entrer en contact avec leurs proches absents ou incarcérés comme prisonniers de guerre ou dans les camps de concentration. » Egalement, « les pays amis ont dû augmenter leur quota de réfugiés juifs quand ils arrivaient sur leurs côtes porteurs de documents signés par les officiels du Vatican. »

    Ces réponses à l’oppression nazie ont conduit Albert Einstein à reconnaître que « seule l’Eglise catholique avait protesté contre l’assaut hitlérien à l’encontre de la liberté. »

    Et à la conférence internationale de septembre 2008, des érudits juifs et des rabbins ont dit au pape Benoît XVI que le pape Pie XII avait aidé à sauver près d’un million de juifs.

    Alors pourquoi le mythe du silence de l’Eglise persiste-t-il ? Pour la même raison qui a conduit d’autres mythes anti-catholiques à prendre place dans notre culture. Dans ce cas, c’est plus que simplement de fausses nouvelles, parce que quand les efforts héroïques de l’Eglise pour secourir sont ignorés ou même transformés en leur absolu contraire, c’est un mensonge achevé distillé par le Père du Mensonge.

    George J. Marlin est le président du bureau de l’Aide à l’Eglise en Détresse aux USA. Il est rédacteur de The Quotable Fulton Sheen et l’auteur de plusieurs livres.

     

    Source : https://www.thecatholicthing.org/20...  


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  • Ces lieux pour continuer à recevoir du public demandent des travaux d'entretien fréquent et des travaux d'aménagement

     

    Ouverture de porte lors de l'agrandissement du musée

    Restauration du rempart

     

    Les toitures de la basilique. A droite de la photo en haut on aperçoit le départ de l'escalier dit "secret" qui relie la basilique au jardin du château en passant par les anfractuosités du rocher . Il permettait au moyen-âge aux hommes d'armes de circuler entre les deux niveaux sans passer par l'extérieur des fortifications

     


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    L'abbé Marcel Lherm donnant la communion sur le parvis,

    derrière lui l'abbé Edouard de Labarriere et l'abbé Louis Vigouroux

    Il y a 25 ans environ...

    Le parvis un jour de printemps ou d'été 


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  • Cette messe en plein air a eu lieu pour la fête de l'Assomption 2013, dans le cadre du jubilé de Rocamadour

    Messe avec la cardinal Ouellet

    L'autel préparé pour la messe cardinalice 

    Messe avec la cardinal Ouellet

     

    Messe avec la cardinal Ouellet

    La chorale 

    Messe avec la cardinal Ouellet

     

    Messe avec la cardinal Ouellet

     

    Messe avec la cardinal Ouellet

    Au premier plan, sur le photo du haut, mgr Turini alors évêque de Cahors...

    Sur la photo du bas à côté du cardinal Mgr Delmas, évêque d'Angers, qui fut autrefois recteur de Rocamadour 

    Messe avec la cardinal Ouellet

     

    Messe avec la cardinal Ouellet

     

    Messe avec la cardinal Ouellet

    A côté du cardinal Mgr Turini alors évêque de Cahors (aujourd'hui évêque de Perpignan).

    Au micro le recteur de l'époque l'abbé de Gouvello

     


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