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Par ABB M.C le 25 Août 2017 à 08:20
http://www.histoire-france.net/moyen/saint-louis
Extrait d'une homélie de Mgr TURINI, évêque de Cahors
(...) St Louis, Roi de France, est l’un d’entre eux ( un des grands pèlerins de Rocamadour) et si nous l'honorons, cela signifie que ce qu’il a été et qu’il demeure dans la mémoire collective, a du sens pour nous aujourd’hui encore.
Pour ma part, je voudrais m’arrêter avec vous sur trois traits indissociables de sa personnalité qui, plus de neuf siècles après sa mort, garde toute leur actualité et leur pertinence :
Le Chef juste et humble Louis IX se taille une réputation de roi diplomate et juriste dans toute l'Europe. Les royaumes font appel à sa sagesse dans les affaires complexes.
Louis IX ne ménagea pas sa peine dans les affaires intérieures. Il avait la volonté ferme de laisser, après sa mort, un royaume pacifié et soumis à un pouvoir juste.
Il dépêcha même des enquêteurs royaux pour l'instruire de l'état du pays à charge pour eux de réprimer directement dans les domaines de la justice, de l'administration, de la fiscalité et de l'armée. Il fit surveiller baillis et prévôts de manière à ce que les droits de chacun soient respectés, y compris par les officiers royaux.
Il édicta également une série de mesures pour moraliser la vie publique contre les mauvais sénéchaux et baillis.
Dans le domaine de la justice, nous avons appris dans nos manuels d’histoire, avec quelle équité, il l’exerçait. Le chroniqueur Jean de Joinville, son principal biographe et l'un des principaux témoins lors de son procès de canonisation, rapporte dans sa Vie de saint Louis que Louis IX rendait la justice sous son chêne à Vincennes : « Il advint maintes fois qu’en été, il allait s’asseoir au bois de Vincennes après sa messe, s’adossait à un chêne et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient un problème venaient lui parler sans en être empêchés par un huissier ou quelqu’un d’autre. », Il rendait la justice, en faisant respecter particulièrement, les droits des plus petits et des plus faibles.
On parle beaucoup de justice de proximité, Louis IX la pratiquait. Dans le domaine de l’économie, des mesures visant à réévaluer la monnaie lui valurent une popularité certaine.
Dans le traitement des affaires de son Royaume, St Louis a toujours été guidé par un intérêt : le bien commun du Peuple de France et sa sécurité. On peut dire qu’il a gouverné le pays en bon père de famille, celui qu’il fût avec ses onze enfants.
C’est le second volet de sa personnalité. Chef incontesté, mais aussi Père de Famille nombreuse :
Chaque année, nous lisons dans l’Office des Lectures de la Liturgie des Heures, une magnifique lettre que St Louis a adressée à son Fils, le futur Philippe III le Hardi. Cette lettre est bouleversante parce qu’en premier lieu elle manifeste l’amour d’un père pour son fils qu’il exprime par ces mots : « Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu'un père peut et doit donner à son fils ». On peut remplacer facilement bénédiction par amour : « Cher fils, je te donne tout l’amour qu'un père peut et doit donner à son fils ».
Il s’agit d’une lettre spirituelle dans laquelle Louis IX l’invite à aimer Dieu et à servir l’Eglise. Il lui prodigue dans ce sens de nombreux conseils. Mais au cœur de cette lettre il lui rappelle ses devoirs temporels de futur roi en matière sociale et politique :
« Cher fils, je t'enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considéreras comme souffrants ou de cœur ou de corps ; et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d'aumônes ».
« Cher fils, s'il advient que tu deviennes roi, prends soin d'avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c'est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu'il arrive, tu ne t'écartes de la justice. Et s'il advient qu'il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu'à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice ».
Ce qui est remarquable dans cette lettre, c’est la façon dont Louis IX associe le spirituel et le temporel sans division, ni séparation, rappelant en cela le grand commandement du Seigneur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Que lui fait–il comprendre ?Que la vie spirituelle, la prière donnent une âme à l’action temporelle et que l’action temporelle évite de faire du spirituel une fuite du réel.
Chef, Père et Saint reconnu par tous :
On ne peut pas parler de la sainteté de St Louis, troisième trait de sa personnalité, sans mettre en rapport ces deux réalités, cette synergie entre le temporel et le spirituel. Ce qu’il dit à son Fils, c’est ce qu’il a lui-même vécu.
Bien sûr que l’on peut trouver des points faibles dans son action politique. Un saint n’est pas un homme parfait, il a ses faiblesses, il peut commettre des erreurs que nous jugeons telles neuf siècles plus tard, mais là encore il faut se fier au bon sens populaire qui l’a canonisé saint de son vivant et vénéré dès sa mort.
Disons les choses simplement : le Peuple de France a reconnu qu’il n’y avait pas en cet homme de contradiction entre sa foi au Christ et sa vie ; et que, malgré ses fautes, il a essayé de vivre en harmonie son devoir de roi et sa vie de chrétien.
Au point qu’il veut faire de la France une « Nation chrétienne » que d’aucuns au XIX° siècle, appelleront « la fille aînée de l’Eglise ».
Bien sûr qu’aujourd’hui nous sommes dans un contexte social, culturel, politique différent où dans notre laïcité à la française, il y séparation entre l’Eglise et l’Etat qui respecte tous les cultes et n’en favorise, en principe, aucun. Dans ce contexte cette notion de « Nation chrétienne » peut paraître déplacée, voire considérée comme une atteinte à la liberté républicaine et aux droits de la personne.
Mais St Louis était un visionnaire et la vision qui l’habitait, c’était que le bonheur d’une nation, pour lui ne pouvait s’accomplir définitivement que dans la rencontre avec le Christ en qui il avait une foi inébranlable.
C'est la foi de Marie, la Mère du Seigneur qui est certaine que son Fils accomplit ce qu'on lui demande, qu'il peut changer le cours des choses, le cours de la vie, comme l'eau en vin pour nous donner ce meilleur qui nous ouvre sur le bonheur suprême de l'Alliance réalisée en Son Sang: la vie en Dieu pour toujours.
St Louis mettait en pratique ce que le Seigneur lui révélait, non seulement pour que ces sujets vivent heureux dans Son Royaume terrestre mais surtout pour les préparer au bonheur sans fin dans le Royaume céleste.
C’est vers une destinée pas seulement temporelle mais éternelle qu’il voulait tourner ses sujets. C’était sa vision: suffisamment forte, suffisamment belle pour entraîner le pays vers un idéal à atteindre, un grand rêve à réaliser.
Peut-être nous rappelle-t-il que nous ne pouvons pas vivre sans rêves, sans ambitions, sans idéal, sans vision, et qu’au fond son témoignage aujourd’hui est digne de foi parce qu’il veut le bonheur de tous et ouvre sur un avenir.
A chacun d’en juger.
Au fond, les croisades faisaient partie de cette vision. Le mot peut faire peur parce qu'il traîne derrière lui tout un cortège de batailles, de morts, de conquêtes, de trahisons qui nous font perdre de vue que l’essentiel des croisades était d'abord de partir en pèlerinage sur le tombeau du Christ sur les lieux de sa mort et de sa résurrection pour les préserver, les protéger et ramener ce qu’il pouvait rester de reliques (bout de croix, linges, etc ,) qui rappelle sa présence. Mais la vraie conquête des croisades, c’est celle de la foi en Celui qui a, comme le proclame Pierre : « Les paroles de la vie éternelle ». C’est vers Lui que St Louis a fait tendre sa vie, sa prière, prêt à aller au bout du monde, s’il le fallait pour chercher sa Présence.
Sceau de majesté de Louis IX ( Saint Louis)Louis IX, un roi empreint de sainteté
https://radionotredame.net/2017/vie-de-leglise/louis-ix-un-roi-empreint-de-saintete-47253/
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Par ABB M.C le 18 Août 2017 à 15:37
Le diocèse de Cahors célèbre aujourd'hui le bienheureux Antoine Auriel-Constant. Prêtre, il a été béatifié le 1er octobre 1995 avec 64 autres prêtres et religieux, ses compagnons martyrs des pontons de Rochefort par le pape Jean-Paul II.
"Ces hommes étaient rayés du Livre de la République. On m’avait demandé de les faire mourir sans bruit.…"
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Par ABB M.C le 14 Août 2017 à 07:55
Qui est saint Maximilien KOLBE ?
Le Père Maximilien Kolbe est né à Zdunska Wola, près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.
• Entré en 1907 au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques.
• Alors qu'il était encore étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.
• Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il commença son apostolat à l'aide d'une revue, ' Le Chevalier de l'Immaculée '.
• En 1927, il fonda un ' Couvent-Maison d'édition ' confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.
• Désireux de communiquer l'amour de l'Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable (Mugenzai no Sono).
• De retour en Pologne, en 1936, il fut emprisonné pour la première fois en 1939 par les allemands.
Arrêté définitivement le 17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz. Il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d'espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il s'offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d'un père de famille.
Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l'Assomption.• Paul VI l'a déclaré ' bienheureux ' le 17 octobre 1971.
• Jean-Paul II l'a déclaré ' saint ', comme martyr, le 10 octobre 1982.
Ce même pape a présenté plusieurs fois saint Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce que toute sa vie fut marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le Mouvement qu'il a fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de ' rendre au Christ le monde entier par l'Immaculée ', et toute son œuvre éditoriale et journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand nombre possible de personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le monde.
Jean-Paul II l'a aussi voulu comme exemple pour notre société à cause du témoignage héroïque de sérénité et d'amour qu'il a vécu aux heures les plus sombres de la barbarie destructrice.
' Seul l'amour est une force de création ', disait saint Maximilien à ses compagnons de malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de l'amour.
Jésus n'avait-il pas dit : ' Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime ' ?
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Par ABB M.C le 12 Août 2017 à 09:44
http://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Assomption/15-aout-quelle-fete
Procession le 14 août au soir avec la statue (copie) de Notre-Dame de Rocamadour
L’Assomption de Marie en France
De très nombreuses processions à la vierge sont organisées le 15 Août. Sans les citer toutes, on peut évoquer les suivantes.
Le sanctuaire de Lourdes
Pour fêter l’Assomption, Lourdes organise une procession aux flambeaux le 14 août au soir. Introduit par une prière, le défilé part de la Grotte des apparitions. Quand la procession arrive à destination sur le parvis de la basilique Notre-Dame du Rosaire, le Cardinal et les évêques présents procèdent à la bénédiction de l’assemblée.
A Paris
Procession fluviale sur la Seine où l’on sort la statue d’argent de la Vierge conservée à Notre-Dame.
Au Puy en Velay
A Marseille
La procession a lieu le 14 août au soir en montant vers Notre Dame de la Garde.
Dans le Morbihan
L’Assomption de Marie à l’étranger
En Belgique
Le 15 août, à Outremeuse, débute par une procession et trois jours de festivités.
Le point de départ de la procession est à l’église Saint-Nicolas-Outremeuse, où est conservée la Vierge noire (datant du XVIe siècle) qui est sortie lors de la procession. Tout au long du parcours, de nombreux fidèles déposent des bouquets de fleurs sur le support transportant la statue. La Vierge est portée par 6 scouts de l’unité Notre-Dame d’Outremeuse.
Dans l’après-midi du 15 août se déroule le grand cortège folklorique, qui rassemble des dizaines de groupes, fanfares et autres confréries de Wallonie et d’ailleurs. Les géants de la Province de Liège et d’autres géants rehaussent le cortège.
Chez les orthodoxes
L’ Église orthodoxe célèbre, le 15 août, la Dormition de la Mère de Dieu (ou Assomption), c’est-à-dire sa mort, entourée des apôtres, sa résurrection et sa glorification. C’est l’une des 12 grandes fêtes de l’Église orthodoxe.
La fête est précédée, dans la tradition orthodoxe, d’un jeûne strict de 14 jours.
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Par ABB M.C le 4 Août 2017 à 09:09
http://www.arsnet.org/Sa-vie.html
Vie du Saint Curé
Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin.
Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.
Séminariste et déserteur
Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis.
Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.
Arrivée à Ars
En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : "La Providence" et prend soin des plus pauvres.
Confesseur
Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.
Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu.
Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour. Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme "prisonnier du confessionnal".
Le doute
Il avait par trois fois tenté de s’enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé, et pensant qu’il était plus un écran à la bonté de Dieu qu’un vecteur de cet Amour. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner le tocsin. Il regagna alors son église et se mit à confesser, dès une heure du matin. Il dira le lendemain : « j’ai fait l’enfant ». Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l’évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modèle.
Patron de tous les curés
Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.
Alors qu’il semblait être infatigable, Jean-Marie Baptiste Vianney, plus connu comme le Curé d’Ars, nommé en 1929 patron de tous les curés de l’Univers par le pape Pie XI, est mort d’épuisement le 4 août 1859. Il faut dire que celui qui, dès jeune, rêvait de « faire gagner des âmes au Bon Dieu », comme il l’explique à sa mère Marie Béluze, travaillait vraiment très dur. Le célèbre curé était selon les dires tellement charismatique et excellent confesseur que plus de cent mille personnes affluaient chaque année dans sa petite bourgade d’Ars-sur-Formans, qui s’appelait alors Ars-en-Dombes. Le saint était également reconnu pour ses paroles très inspirantes pour les chrétiens dans la vie quotidienne.
« Allez de monde en monde, de richesse en richesse, vous ne trouverez pas votre bonheur. La terre entière ne peut pas plus contenter une âme immortelle qu’une pincée de farine, dans la bouche d’un affamé, ne peut le rassasier. »
« La prière est une rosée embaumée ; mais il faut prier avec un coeur pur pour sentir cette rosée. »
« La Miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé : elle entraîne les cœurs sur son passage. »
« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »
« On n’entre pas dans une maison sans parler au portier ! Eh bien, la sainte Vierge est la portière du Ciel ! »
« Celui qui a conservé l’innocence de son baptême est comme un enfant qui n’a jamais désobéi à son père. »
« Le Bon Dieu aura plus tôt pardonné à un pécheur repentant qu’une mère n’aura retiré son enfant du feu. »
« Notre langue ne devrait être employée qu’à prier, notre cœur qu’à aimer, nos yeux qu’à pleurer. »
« Pour notre corps, la mort n’est qu’une lessive. »
« Plus on connaît les hommes, moins on les aime. C’est le contraire pour Dieu : plus on le connaît plus on l’aime. »
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